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OBSERVATIONS 474 sonnalité; il l'a déclaré en commençant, page AU). En tous cas, comme il n'est, que je sache, ni administrateur ni ingénieur d'un chemin de fer, ces « critiques passionnées>) ne l'atteignent pas. Il est vrai que l'intention de sa plaidoirie n'en est que plus méritoire, puisqu'elle est désintéressée I
SUR LES MACHINES ENGERTH MODIFIÉES, ETC., ETC.
475 » sabots clu frein, qui agit directement sur les rails (1). » On croira peut-être qu'il n'y a là. qu'un simple énoncé de faits, et de faits incontestables. Pas du tout ; l'auteur y trouve des doctrines ! Certes, je n'avais pas cette prétention; et si j'ai, dans ce passage, émis des doctrines, j'étais loin de m'en clouter, et mon étonnement égalerait celui de M. Jourdain quand il apprit qu'il
80 Mais tout cela n'est rien ; et par une gradation habilement
ménagée, l'auteur réserve pour la fin le morceau le plus remarquable assurément. Citons d'abord le passage qui le lui a inspiré. Voici le corps du délit ; j'ai dit dans le rapport déjà cité : a Il semble au premier abord que le service des rampes, » quelle que soit leur inclinaison, n'a par lui-même rien qui doive bâter la destruction des machines. Quand une locomotive fonctionne dans des conditions déterminées de pression,
faisait de la prose. Enfin, va pour des doctrines.
Il est vrai malheureusement que ce sont « des doctrines n étranges, qu'il faut combattre, parce qu'elles peuvent être » enseignées. Il est fâcheux que ces doctrines si aventurées, » n'aient pas été relevées en temps utile I » Enfin, mieux vaut tard que jamais. Qui se serait douté qu'il y eût tant d'énormités dans ce passage, si innocent en apparence ?
de vaporisation et de vitesse, quand elle accomplit, en unmot, » le même travail mécanique à la même vitesse, peu importe que
« Prétendre, » s'écrie l'auteur, « que l'inclinaison des rampes
» est pour une bonne part dans cette destruction rapide (des » bandages ), parce que l'effort de traction imposé au moteur » y atteint une limite qu'il atteindrait très-rarement sur des » profils plus modérés; prétendre que la réaction tangentielle » des rails sur les bandages est accrue par l'inclinaison, c'est » le double renversement de toutes les notions acquises sur » les lois qui, jusqu'à ce jour, expliquaient le phénomène de
ce soit sur niveau ou sur une rampe que la résistance totale soit due uniquement aux frottements d'un grand nom-
bre de wagons, ou en partie à la gravité, avec un moindre
nombre de véhicules ; tuais cette hypothèse de l'indépendance du travail mécanique imposé à la machine et de l'inclinaison » du profil est purement gratuite. Elle est possible, mais elle
» n'est pas vraie en pratique. A la remonte sur des rampes
» l'adhérence! »
de om,o5o, les machines fonctionnent toujours à la limite ex-
» trime de leur puissance, parce qu'on s'attache » ment à pousser le moins loin possible le fractionnement des trains. » » ...En résumé, les machines sont surmenées à la remonte... » « Si l'on transportait ces machines sur une ligne à profil imposé au » plus modéré, pour ainsi dire, l'effort de traction réaction tangentielle des moteur, ou, en d'autres termes, la très-rarement la limite qui rails sur les bandages atteindrait
Puis il ajoute magistralement: « La loi physique la mieux établie des effets de l'adhérence, » c'est qu'ils sont proportionnels au poids porté par les roues.» « La loi physique la moins établie des effets de l'adhérence,
nécessaire-
est constamment atteinte sur la rampe Busalla. Cette influence nuisible de la remonte est néanmoins compensée en partie par l'influence dela descente qui, elle, est toute à l'avantage » des bandages. Non-seulement ils n'ont plus d'effort de tractien à transmettre, mais même les roues n'ont qu'une faible charge à supporter (au lieu des 1.5t.,5 par essieu) la plus grande partie du poids de la machine reposant alors sur les
.
» c'est qu'ils » bandages. »
soient proportionnels au défaut de dureté des
« Enfin, la loi la plus incontestable, c'est que le POIDS d'un » corps produit des PRESSIONS OU, SI L'ON VEUT, DES RÉ» ACTIONS TANGENTIELLES d'autant moindres qu'il repose » sur un plan plus incliné.
» C'est ainsi qu'une j'one exerce sur un plan horizontal des » effets qui vont se réduisant à mesure que le plan s'inclinera. » La réduction est bien faible pour des inclinaisonde 00'0)55, » mais enfin elle existe, etc., etc. » Tâchons de comprendre. (I) Rapport au ministre, eu>,, pages le et t