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MÉTALLURGIE DU PLATINE.
MÉTALLURGIE DU PLATINE.
cône (i) en tôle, fermé du côté de la petite base et
bain métallique s'oxyde, et de manière à maintenir
rempli de cendres d'os fortement comprimées et battues par les procédés qu'emploient les laveurs de cendres. On y a creusé du côté de la grande base une petite sole CIVE de 12 à 15 centimètres de section. Les bords EL et CG ont une épaisseur de 5 centimètres. Le bord CG est un peu évidé en forme de gouttière pour donner issue à la litharge qu'on va produire dans la coupelle. Une petite voûte INK , faite avec un têt à rôtir fortement échancré en KI et surbaissé en N, recouvre la coupelle. En KI vont pénétrer, sous un angle de 45° environ, les flammes de trois chalumeaux D alimentés par le gaz de l'éclairage et le vent de deux petites buses amenant l'air de la soufflerie. Les flammes sortiront dans l'espace NG , qui est assez rétréci pour les forcer à lécher et à échauffer la gouttière placée en G et y maintenir en fusion la litharge qui va s'y rendre. Marche Sur la sole CAIE on introduit peu à peu un lingot Q de l'opération. de plomb platinifère, après avoir allumé le gaz des chalumeaux. On chauffe tout d'abord en maintenant le gaz et l'air dans des proportions telles, que la chaleur soit maximum. Quand le bain est bien fondu, que la gouttière C est bien chaude, on envoie de l'air par les deux petites buses situées au-dessous des chalumeaux et dont le vent doit venir converger sur le bain métallique un peu en avant du point vers lequel convergent aussi les trois dards des chalumeaux. Alors la coupellation commence, la litharge fondue s'imbibe d'abord dans les pores de la coupelle, puis elle coule en un petit filet par la gouttière G. On la recueille dans une cuiller de fer. On ajoute par l'ouverture RI du plomb platinifère en lingots Q qui fondent au fur et à mesure que le () II vaudrait mieux donner ô ce cône des bases elliptiques.
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continu le filet de litharge. Rien de plus facile que de conduire le feu : on règle l'arrivée du gaz de l'éclairage par un robinet spécial R.
Conduite du feu.
Le vent de la soufflerie mise en rapport séparément avec les tubes à air des chalumeaux, et avec les deux petites buses placées en dessous, est commandé par deux robinets qui permettent d'envoyer de l'air dans chacune des deux parties de l'appareil isolément. On fait varier la vitesse du gaz et du vent avec l'état du bain métallique qui doit être constamment en pleine oxydation, et avec la chaleur communiquée par la flamme à la gouttière G où la litharge doit toujours être fondue. Plus la flamme est oxydante, moins elle chauffe
cette gouttière et plus la formation des litharges est rapide, de sorte que c'est de la modération convenable de ces deux états de la flamme que l'on doit s'occuper principalement. Une fois que les robinets sont bien réglés , que le vent du soufflet est bien constant, l'opé-
ration marche pour ainsi dire toute seule : il suffit d'ajouter du plomb et de maintenir la hauteur du bain à un niveau invariable. Voici maintenant quelle est la disposition des chalumeaux et des buses :
Un gros tube de fer AB (Pl. I, fig. 7) de 4 centimètres de diamètre intérieur est traversé dans son milieu par trois autres tubes de fer CD, CD, CD de 2 centimètres de diamètre ; le petit tube du milieu est perpendiculaire à l'axe du gros tube , les deux autres sont inclinés sur cet axe.
Les surfaces de contact de ces quatre tubes sont brasées au cuivre. Dans les parties situées à l'intérieur de AS, les tubes CD sont percés de larges trous ce, qui permettront au gaz de l'éclairage venant par R, R d'ar-
Chalumeaux
et buses.