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o6 Composition de la galène.
Coupelle.
MÉTALLURGIE DU PLATINE.
La galène ou alquifoux qui nous a servi donne 84,5 pour 100 de plomb à l'essai. Ce plomb coupellé contient 5o grammes d'argent par oo kil. Dans cette attaque nous avons obtenu deux espèces de produits : i° des plombs platinifères à coupeller ; 20 des crasses oxydées à traiter encore pour platine, à cause des globules de plomb entraînés par elles mécaniquement. Nous nous occuperons un peu plus tard du traitement de ces crasses. 11° Coupellation des plombs platinifères. --La coupelle que nous avons employée a été battue avec des cendres d'os dans un cadre de fonte en forme de caisse parallélipipédique (Pl. III, fig. 9 et io), dont le fond est une sorte de grille I: I. A la partie antérieure se trouve
une plaque de fer P appliquée contre la paroi antérieure par des clavettes de fer C. C. Quand la coupelle est battue (1), on enlève les clavettes et la plaque de fer, et la surface de la coupelle se trouve mise à nu sur une surface de décimètre carré environ. La figure contient les cotes nécessaires pour en calculer toutes les dimensions (2). Nous ferons remarquer que nous n'avons donné si peu de largeur à cette coupelle que parce que nous n'avions à y faire passer qu'une petite (i) Cette opération est très-difficile et doit être confiée à un ouvrier habile. Nous devons en partie notre succès dans ces opérations à la complaisance de 111. Gauthier aîné, qui a bien voulu nous donner l'aide de ses ouvriers coupelleurs avec un désintéressement dont nous sommes heureux de le remercier publiquement. (2) Dimensions du cadre : longueur 50,0 26,o largeur io,o profondeur Dimensions de la coupelle : profondeur au centre. . 6,5 épaisseur sur les bords. 3,0 Diamètre intérieur de la buse . . . , 1,6 .
MÉTALLURGIE DU PLATINE.
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quantité de plomb, et que sa longueur était déterminée par les dimensions du fourneau de la Pl. IV, fig. 3, dans lequel elle doit être placée. Ce fourneau lui-même est destiné à la fabrication de l'oxygène et utilise les flammes perdues de la coupellation. La coupelle étant battue, on y ménage une cavité ellipsoïdale dans laquelle se trouvera le plomb à traiter. Cette cavité doit avoir une capacité telle, qu'elle se trouve à la fin de l'opération entièrement remplie de platine plombifère riche de 72 pour ioo de platine, le plomb platinifère
devant être ajouté au fur et à mesure que la coupellation s'effectue, de manière à -y déterminer un niveau constant de matière métallique. C'est la méthode anglaise, dans laquelle on n'a jamais besoin d'entamer les bords de la coupelle pour faire écouler les litharges.
La coupelle étant bien sèche, on l'introduit dans le four et on l'établit solidement sur des galets qui lui donnent une certaine mobilité. On recouvre toutes les les parois saillantes de fonte avec des briques teliées l'autel A (Pl. IV, fig. 3) et au mur de brique D. On prend les mêmes précautions en fermant les ouvertures antérieures et postérieures de la sole. Dans la paroi postérieure on ménage un trou qui laisse passer la buse B d'un soufflet, buse qui a 1,6 centimètre d'ouverture, et un trou P carré de la forme des lingots par où ceux-ci seront introduits sur la coupelle au fur et à mesure que le niveau du bain métallique diminuera. La paroi antérieure, qui ne se trouve pas indiquée dans le plan de la Pl. IV, fig. 3, sera également fermée, excepté au point précis par lequel les litharges vont s'écouler et qui correspond à une gouttière très-peu profonde creusée dans la matière même de la coupelle et au mi-
lieu de la paroi antérieure. Toutes ces dispositions
Four.