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328 Voie sèche.
MÉTALLURGIE DU PLATINE.
On peut déterminer le platine par une méthode un peu différente et que nous ne recommandons pas, mais qui est intéressante par les produits qu'elle donne. On prend : Iridium brut.
LOO
Plomb Litharge
100
creuset : il se dégage d'abondantes fumées de chlorure
de plomb et on obtient un culot de plomb iridifère pesant 179 grammes et une scorie à la surface de laquelle se rassemblent des gouttelettes de chlorures et de sulfates alcalins fondus. Le culot de plomb est coupellé, il donne : Une poudre cristalline noire qui est de l'iridiate de plomb avec un peu d'oxyde de rhodium, et de petites masses métalliques brillantes qui sont du platine presque pur qu'on dissout dans l'eau régale et qu'on précipite par le sel ammoniac. On obtient ainsi : .
.
3,7 96,3
loo,o
Fusion avec la litharge.
Dans la liqueur platinifère on retrouve à pour 100 environ de rhodium et un millième de palladium. 7° Palladium. - Mais la meilleure manière de séparer ces métaux consiste dans l'emploi d'une troi-
sième méthode que nous avons appliquée sur une grande quantité de matière. Nous avons pris : Iridium brut. Litharge Sable Charbon
529
stances dans l'appareil aux deux creusets de la fig.. 8 (Pl. III), nous avons obtenu kn,75o de plomb iridifère. Ce plomb, concassé en petits fragments, a été traité par l'acide nitrique étendu de son poids d'eau et bouillant jusqu'à ce que tout le plomb fût dissous. La liqueur nitrique contient :
Dissolution
du culot.
3oo
On mélange bien et on fond rapidement dans un
Platine. Substances diverses..
MÉTALLURGIE DU PLATINE.
g, 1,500 4,000 1,000
0,168
Nous avons fondu le mélange intime de ces sub-
Nitrate de plomb, Nitrate de palladium, Nitrate de rhodium, Nitrate de cuivre.
On a séparé la plus grande partie du nitrate de plomb par évaporation et cristallisation, en lavant les
Séparation du palladium.
cristaux séparés avec un peu d'eau distillée froide. Dans la liqueur fortement colorée en jaune on a mis de l'acide sulfurique en quantité un peu plus que suffisante pour la précipitation du plomb qu'on a séparé par le filtre, et on a évaporé à sec, ce qui a permis d'enlever encore du sulfate de plomb. Il restait des sulfates acides de palladium, de rhodium et de cuivre, qu'on a traités par du cyanure de mercure, ce qui a donné du cyanure de palladium qu'on a calciné et pesé. La liqueur, séparée et évaporée presque à sec, a laissé déposer un sel mercuriel blanc contenant de l'acide sulfurique (ou sulfureux), du mercure, du rhodium et du palladium. Par la calcination, les éléments volatils ont disparu et il est resté un mélange des deux métaux qu'on a pesés, puis séparés l'un de l'autre au moyen de l'eau régale qui n'a dissous que le palladium. 8° Rhodium. -Le résidu du traitement par l'acide Métaux restants.
nitrique a été mis en digestion avec de l'eau régale, qui a dissous de l'iridium, du platine et du rhodium, lesquels ont été séparés par les procédés décrits dans notre premier Mémoire (t. XVI , p. 445). Il faut éviter