Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
34o Oxygène.
mais qui paraît contenir une assez forte proportion de gaz incombustible. L'oxygène provenait de la décomposition du manganèse. Emprunté à deux gazomètres, il avait une composition moyenne de : Azote.
Oxygène..
Four Dimensions.
MÉTALLURGIE DU PLATINE.
MÉTALLURGIE DU PLATINE.
7
93 100
Le platine était en lames de 2 o à 25 centimètres de longueur, de centimètre à i centimètre et demi de largeur, de 2 millimètres d'épaisseur environ. A. Construction du four.- La fig. ii (Pl. I) représente ce four à l'échelle désignée dans la planche; nous n'aurons besoin de répéter ici que les dimensions principales.
Un cylindre elliptique en tôle forte, fermé à sa partie inférieure par une plaque de tôle munie à sa partie antérieure de deux rainures au moyen desquelles on
le fixe avec des boulons à notre appareil à tourillons de la fig. 9 , de notre premier Mémoire (voyez Annales des mines, tome XVI , PL I) , servait de chemise pour la construction de cette sole. Ce cylindre peut être fermé en AA par des boulons qu'on ne
serre que quand l'appareil est monté. On remplit le cylindre de tôle avec des morceaux de chaux taillés avec soin et qui s'ajustent exactement les uns contre les autres. Ces morceaux de chaux doivent avoir d'abord toute la hauteur du cylindre et le dépasser en haut de 2 centimètres environ. Le dernier morceau placé en C au trou de coulée doit en outre faire en avant une saillie de 2 ou 3 centimètres, de manière que le platine puisse couler à une assez grande distance de la chemise de tôle. On serre alors fortement les boulons A et avec une gouge on creuse facilement la sole du four
341
et le trou de coulée C qui doit en même temps servir à l'introduction du platine à fondre. Ce trou doit avoir 5 centimètres environ de largeur et centimètre de hauteur ; il se relie à la sole par un petit rampant qui facilite la sortie du métal fondu. La voûte est faite également au moyen de morceaux de chaux qu'on encastre solidement dans un cylindre elliptique en tôle de même base base que le premier, mais dont la hauteur est bien plus petite. La chaux doit dépasser en bas de i ou 2 centimètres cette ceinture de fer et, quand elle est fixée, on la maintient solidement en serrant les boulons AA placée à l'extrémité du grand axe de l'ellipse. La surface inférieure de ces morceaux de chaux est nivelée en l'usant par frottement doux sur une pierre calcaire plane et saupoudrée de sable fin. On peut, si l'on veut, la creuser légèrement avec une gouge pour augmenter l'espaçe qui sépare la voûte de la sole. Enfin aux deux foyers de l'ellipse on perce avec une mèche deux trous coniques par lesquels on introduira les extrémités des deux chalumeaux à gaz. L'enveloppe extérieure de ces extrémités, qui 1.
est en platine, ne devra pénétrer que d'une petite quantité dans la chaux, et le bout du chalumeau devra faire une saillie en avant de cette enveloppe afin que ce platine ne soit pas chauffé. Cependant le bout devra être encore contenu dans la chaux de manière à laisser un intervalle qui pourra varier entre 5 ou 4 centimètres, entre son extrémité et l'ouverture du trou sur la voûte. Cette distance est rendue variable au moyen de la vis de pression X. Voici les dimensions que nous avons adoptées :