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MÉTALLURGIE DU PLATINE.
MÉTALLURGIE DU PLATINE.
chambres de plomb d'une fabrique d'acide sulfurique, on transforme l'acide sulfureux en acide sulfurique aux dépens de l'oxygène de l'air. Nous avons calculé qu'il suffisait de brûler dans le four à soufre d' un appareil à acide sulfurique le double du soufre que renferme la dissolution concentrée d'acide sulfureux pour pouvoir utiliser entièrement ce dernier gaz, de sorte qu'une fabrique pourrait, sans augmenter sensiblement sa dépense, consacrer le tiers de l'acide sulfurique qu'elle produit à la préparation de l'oxygène. Quant au prix de revient calculé sur ces bases, il est tellement faible, que nous n'osons en donner le chiffre, même approximatif. En effet, on n'a plus à compter dans ce prix que la valeur des petites quantités de charbon nécessairespour maintenir au rouge un appareil de faible
employer un gazomètre pour recueillir cet hydrogène, et c'est un inconvénient, parce que ce gazomètre exige un emplacement assez considérable et des dépenses de premier établissement qu'il est inutile de s'imposer lorsqu'on veut produire seulement de petites quantités de
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dimension, et de nitrate de soude servant à fixer sur l'acide sulfureux l'oxygène de l'air; car ce procédé consiste au fond à emprunter par voie indirecte l'oxygène à l'air atmosphérique. 5 H. Préparation de l'hydrogène (1.).
Nous avons toujours préparé notre hydrogène dans un appareil Desbassayns de Richemond : mais pour produire couramment une gran de quantité de ce gaz, l' acide
sulfurique et le zinc sont des matières premières d'un très-haut prix. On pourrait bien remplacer le zinc par le fer et. obtenir ainsi de l'hydrogène et du sulfate de fer qui a une valeur commerciale suffisante pour couvrir tous les frais de cette fabrication (2) . Mais encore il faut (i) Voir, pour ce qui concerne cette question, notre premier mémoire (Annules, t. XVE, p. 1428).
(2) D'après des renseignements que nous devons à M. Lissenko, on peut s'assurer que l'hydrogène préparé avec du fer
gaz.
Nous avons donc songé à préparer ce mélange d'hydrogène et d'oxyde de carbone qu'on appelle le gaz de l'eau (1) et qui est incontestablement le plus économique
Gaz de l'eau.
de tous (2) , et à le préparer dans des vases de petite
dimension et au moyen d'un appareil qui permît de régler la vitesse du gaz à volonté. Pour cela il nous a suffi de remplacer la vapeur d'eau qu'on introduit ordinairement dans des cylindres de fonte pleins de coke rougi, par un filet d'eau liquide alimenté par un vase de Mariotte et commandé par un robinet. Voici l'appareil donnant une vitesse maximum de 3oo litres que nous avons monté dans le laboratoire de et de l'acide sulfurique ne coûterait rien à Saint-Pétersbourg. Dans cette ville, en effet, on fabrique et l'on vend une assez grande quantité de sul rate de protoxyde de fer hydraté, préparé avec les éléments suivants : Acide sulfurique à 45°. Le fer
Le sulfate de fer hydraté valant. Le prix des matières premières de ce sulfate de fer est seulement de
id,02 les 100 kilog. 10',60 les 100 kilog. 15',00 les 100 kilog. 9,g2 les 100 kilog.
Mais l'évaporation de ce sulfate et les soins de sa préparation seraient peut-être une annexe mal placée dans une fabrique de platine. (i.)
La première idée de cette application appartient à
M. Dumas, qui avait conseillé à Selligue de produire, au moyen de l'eau et du charbon, un gaz combustible rendu éclairant par
des hydrogène, carbone volatils; elle a été réalisée, en effet, par.cet habile industriel. (21 D'après les renseignements qu'a bien voulu nous donner M. Christofle, le gaz de l'eau qu'il a employé longtemps pour l'éclairage de ses ateliers lui revenait à 0`, L5 le mètre cube.
Appareil
à production régulière.