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Fusions par le gaz de l'eau.
MÉTALLURGIE DU PLATINE.
5oo litres. On arrivait difficilement à Lioo litres par heure, et alors la régularité cessait d'être parfaite. Nous avons observé que la fusion du platine au moyen du gaz extrait de l'eau se faisait à peu près aussi bien (i) qu'avec l'hydrogène pur extrait du zinc et incomparablement mieux qu'avec le gaz de l'éclairage de Paris qui nous a servi dans toutes nos expériences de
fusion, soit de platine, soit de minerai de platine. L'emploi de ce combustible équivaudra donc à une
Appareil
de snreté.
économie d'oxygène assez considérable. En somme, nous croyons que la fusion du platine effectuée au moyen du gaz de l'eau et de l'oxygène provenant.de l'acide sulfurique diminuera notablement la consommation du combustible et du comburant, à cause de leur pureté absolue. Sous ce rapport, nous considérons comme devant être aussi considérablement diminuées les dépenses relatives à l'emploi des gaz dans le traitement du minerai et du platine lui-même, telles que nous allons les évaluer un peu plus loin. Nous avons insisté sur l'emploi direct du gaz de l'eau pour l'alimentation de nos chalumeaux. Il faudrait dans Ce cas, pour se laisser toute liberté dans l'usage de ce gaz, établir sur un point quelconque de son parcours un petit appareil de sûreté, 'consistant en un tube en T dont une des branches plongerait dans un flacon contenant de 5 à Io centimètres d'eau. Grâce à cette disposition, on pourra à volonté, sans changer la quantité d'eau liquide qui tombe dans le générateur et (s) M. Dumas faisait autrefois, dans son cours de la Sorbonne, de très-concluantes expériences sur le pouvoir calorifique de l'oxyde de carbone qu'il avait trouvé très-comparable à celui de l'hydrogène. il a fondu souvent de petites quantités
de platine devant son auditoire avec de l'oxyde de carbone presque pur et de l'oxygène.
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MÉTALLURGIE DU PLATINE.
en règle la vitesse, manoeuvrer les robinets du chalumeau qui donnent accès à l'hydrogène et même les fermer complètement. Quand le gaz trouverait une issue
insuffisante ou même ne pourrait plus se dégager, il traverserait la couche de 5 à io centimètres d'eau du flacon, et se répandrait dans l'atmosphère. On ferait même bien de le diriger par un tube de caoutchouc hors
du laboratoire, pour éviter la présence dans l'air de l'oxyde de carbone dont il est en partie composé, comme
on l'a vu plus haut. RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS.
Nous avons proposé deux procédés pour le traitement
métallurgique du platine, et nous les avons contrôlés par des expériences nombreuses : nous en résumerons les résultats en quelques lignes I' Le minerai de platine peut être traité par la galène et la coupellation. Cette méthode exige pour ioo kilogrammes de minerai Galène [i] Plomb provenant de la fabrication courante [9]. Coupellation de plomb platinifère [5] .
100 kilog. 5o 180
Affinage de platine plombifère [Li].
9°
Fusion du platine et moulage : platine obtenu [5]
8o
La galène contenant 82 p. 100 de plomb et 20 grammes d'argent par 100 kilogrammes vaut 55 francs les 100 kilogrammes : il faut la prendre exempte d'argent par économie, et d'antimoine pour faciliter les coupellations. Le plomb ne doit pas être compté dans le prix de revient, il doit provenir de la refonte des litharges, opération dérobée dont le prix très-minime est fort difficile à évaluer.
Prix de revient.