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PROCÉDÉ KIND.
particulièrement d'éviter dans ce genre de travail. Afin de rendre l'inconvénient signalé, moins sensible,
nous avons fait appliquer sur l'arbre de la bobine un contre-poids, qui descend dans un petit puits de 15 ou 16 mètres de profondeur, toutes les fois que la machine
enlève l'appareil de sondage, et qui est relevé lors-
Appareils de draguage. Cuiller
(PI. III, fig. 36, 37 et 38).
qu'elle marche à vide. Ce moyen présente, outre l'éconômie de vapeur, l'avantage de faciliter la descente de l'appareil, ce qui est Souvent plus difficile que de le remonter; car il faut alors une attention très-grande de la part du machiniste, qui doit faire marcher sa machine comme on dit à contre-vapeur. La cuiller dont on se sert pour l'extraction des déblais provenant du forage, est un cylindre en tôle ayant mètre de diamètre et 2 mètres de hauteur ; il porte un fond avec deux clapets. La construction spéciale de cet appareil mérite d'être mentionnée : afin d'en faciliter la manuvre et de permettre de la vider facilement, lorsqu'elle arrive à l'ori-
fice du puits, remplie de la bouillie épaisse qu'elle a ramenée du fond de l'excavation, la cuiller est suspendue par une espèce d'anse de panier, qui est fixée sur un axe en fer passant un peu au-dessus du centre de gravité du cylindre ; il en résulte qu'il suffit d'un léger
effort pour lui imprimer un mouvement de bascule et la renverser. Un taquet avec clavettes, fixé sur une seconde anse placée dans un plan perpendiculaire à celui de la première, permet de rendre ce mouvement de bascule impossible, lorsqu'on veut redescendre la cuiller. C'est à l'aide de la machine-cabestan que se fait le cu-
rage à la cuiller, soit qu'on se serve des tiges rigides de l'appareil de sondage, ou bien que l'on emploie une corde.
TRAVAUX EXÉCUTÉS EN BELGIQUE.
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Le curage au moyen des tiges rigides se fait en laissant la dernière tige de suspension attachée au câble de la machine, et en imprimant à ce câble un petit mou-
vement de va-et-vient, c'est-à-dire de montée et de descente, qui agite la cuiller dans la bouillie et la fait remplir plus ou moins parfaitement. On peut aussi se servir du cylindre batteur pour faire cette opération, en attachant la dernière tige de suspension au balancier, et en produisant le même mouvement oscillatoire que s'il s'agissait de forer. Le premier mode d'opération est plus expéditif, mais il n'est pas toujours parfait; il arrive fréquemment que, dans les terrains dont la bouillie se dépose facilement, ou bien encore dans les roches qui se détachent par éclats, la cuiller ne peut pas se remplir convenablement en la suspendant au câble, tandis que lorsqu'on fait usage du batteur, l'opération marche très-bien ; car on peut répéter vivement les oscillations, de façon à produire un léger choc sur la masse liquide, ce qui déplace les corps pesants déposés au fond du puits et les fait sauter par soubresauts dans la cuiller. Nous avons remarqué, dans le cours de nos travaux, qu'il a été rarement possible ce faire un curage complet sans se servir du batteur, et c'est pour ce motif que, à plus forte raison, nous avons cru inutile d'essayer le curage à la corde simple, sans tiges rigides, c'est-à-dire le procédé chinois, qui présente peut-être dans les petits sondages un très-grand avantage au point de vue de la rapidité d'exécution, mais qui n'est pas sans inconvénients. Pour employer ici ce procédé, il faudrait placer une poulie spéciale au-dessus du puits, et une corde ronde s'enroulant sur une bobine indépendante de celle du câble d'extraction ; on serait donc obligé de mettre un embrayage, qui permettrait de transmettre le mou-