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PROCEDE KIND.
tirants de o",o4 de diamètre, répartis sur le pourtour du puits ; ces boulons sont noyés dans la maçonnerie qui sépare les deux plateaux. Il est bon de faire remarquer que, pour l'exécution
de ce travail d'ancrage, il fallait que le dessus du cuvelage se trouvât hors de l'eau ; c'est qu'en effet les deux derniers tronçons (5 mètres de hauteur) sont audessus de la ligne ordinaire du niveau, et l'on prend généralement cette précaution dans l'établissement des cuvelages, pour éviter que l'eau ne passe au-dessus du revêtement clans les moments de crues, c'est-à-dire quand les niveaux montent. On comprendra aisément, d'après la description qui précède, l'utilité du travail de consolidation : le cuvelage, étant suspendu par son extrémité supérieure, se trouve dans l'impossibilité de subir aucun mouve-
ment sans ébranler la masse du terrain sur lequel les plateaux sont assis, ce qui paraît difficile. Il arriverait plutôt, selon nous, que les plateaux et les collets d'assemblage céderaient à la force qui tendrait à faire descendre le cuvelage ; mais l'effort qui nécessiterait la rupture de ces pièces serait très-considérable, ainsi qu'il sera facile de s'en assurer par le calcul des résistances.
L'ancrage nous paraît utile, surtout lorsqu'on établit un premier cuvelage pour repousser les niveaux supérieurs, et que l'on prévoit devoir rencontrer plus tard des terrains peu consistants, des sables boulants, par exemple, ou des argiles sableuses plus ou moins
Démontage
des appareils.
friables; c'est là le cas qui se présentait à notre puits de Saint-Vaast. Enfin, il est une dernière opération dont nous avons à nous occuper, c'est celle du démontage des appareils
TRAVAUX EXÉCUTÉS EN BELGIQUE.
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ayant servi à la descente du cuvelage, savoir : les tiges de suspension, le fond et le tube d'équilibre.
Les tiges de suspension peuvent être retirées sans qu'il soit besoin de pomper l'eau qui se trouve dans le cuvelage : en effet, si l'on se reporte à la description que nous avons donnée précédemment, on remarquera que ces tiges ne sont retenues au cercle de support que par des écrous vissés à leurs extrémités. Or ces
écrous sont filetés en sens inverse des vis d'assemblage des tiges, de telle sorte que si l'on fait tourner ces dernières, en se plaçant à l'orifice du puits, on parvient à dévisser les écrous et à rendre les tiges tout à fait libres ; on les retire ensuite en les démontant pièce par pièce, comme s'il s'agissait d'une tige de sondage. Nous n'avons éprouvé dans nos travaux aucube diffi-
culté pour exécuter cette manuvre. Quant au fond.et au tube d'équilibre, on ne peut les retirer qu'après que les dernières opérations destinées à rendre le cuvelage étanche sont terminées, alors que l'on peut, sans inconvénient; enlever l'eau qui se trouve dans le puits.
Le fond est formé de deux parties, ainsi que nous l'avons dit : la calotte sphérique, d'un diamètre plus petit que l'intérieur du cuvelage, et le rebord plat, qui est boulonné, d'une part, à la calotte, et, d'autre part,
à l'un des collets du cuvelage. La partie plate est formée de six pièces assemblées entre elles, et il suffit de les déboulonner pour rendre libre tout l'ap-
pareil. Si l'on n'enlève qu'une pièce à la fois, on peut sans inconvénient remettre de nouveaux boulons au joint du cuvelage, sans que celui-ci puisse être dérangé. C'est ici le moment de rencontrer une objection que