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PROCÉDÉ KIND.
TRAVAUX EXÉCUTÉS EN BELGIQUE.
au jour, au moyen du crochet de salut, en saisissant la tige audessous de la première douille d'assemblage. Cet accident n'a occasionné que deux heures de retard. Le 3o août, le puits préparatoire est arrivé à 79m,70 de pro-
Le ii octobre, ce travail est terminé et l'on recommence l'élargissement. Le 16 janvier i86o, on faisait le curage avec la cuiller à soupape : le chef des manoeuvres ayant vissé incomplètement sur la tige, l'anneau de la corde d'extraction, quand on était oc-
fondeur et le grand puits à 64,70. On s'aperçoit que ce dernier a dévié de la verticale d'environ o",40. Pour remédier à cet accident grave, on décide que l'on adaptera au trépan, et, de plus, qu'on armera ce grand outil de guides verticaux en bois, afin de le forcer à suivre toujours la ligne du puits pré-
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cupé à remonter l'instrument, ce dernier s'échappa et vint tomber dans le puits. On a retiré la cuiller et ses tiges avec le crochet de salut; l'outil était fort endommagé et, de plus,
on suppose qu'elle a été brisée par le trépan, et l'on se décide R abandonner toute tentative nouvelle pour la repêcher, les débris de cette clef ne pouvant faire obstacle à la marche du
un clapet détaché était resté dans le puits. Du 17 au 21 janvier, on travaille à retirer le clapet à l'aide du grapin , mais on n'y parvient pas, parce que ce morceau de fer plat s'enfonce dans la bouillie dont le puits est encore rempli, et qu'il devient impossible de le saisir. On se décide à reprendre le sondage et à battre sur le clapet, jusqu'à ce qu'on arrive à fond du petit puits, sur un terrain résistant. Le 29 janvier, le puits préparatoire était terminé à 108m,20 de profondeur et le grand puits se trouvait à 88',80. Dans la nuit du dimanche au lundi (29 au 3o), le travail était suspendu comme il l'est d'habitude les jours fériés. Vers quatre heures du matin, le garde de nuit entendit un bruit considérable du côté du puits d'aérage en avaleresse : la maçonnerie
sondage.
formant le revêtement des parois, depuis le sol jusqu'à 5 mètres
Le 18 septembre, le puits préparatoire est arrivé à 86",7o de profondeur. On arrête le travail de forage, pour monter le grand trépan avec ses nouveaux guides. Le 22, on essaye de descendre ce grand outil, mais on ne parvient pas à le faire aller jusqu'au fond du puits, les guides en bois déplaçant un volume d'eau tel que le poids du trépan est insuffisant pour le maintenir tout à fait d'aplomb. On retire quatre des huit pièces de guides, après quoi l'outil descend très-bien. On attaque l'équarrissage du puits à partir de 54 mètres de
de profondeur, venait de s'écrouler. En tombant sur le plancher de manoeuvre, cette masse énorme avait brisé les poutres de suspension du trépan, et précipité ce dernier au fond du puits préparatoire. C'était le petit trépan. Cet outil était resté
paratoire. En attendant que l'outil soit prêt, on reprend le foncement dudit puits préparatoire. Le 2 septembre, un ouvrier laisse tomber une clef de sondage dans le puits ; on cherche toute la journée, avec la cuiller à soupape, sans pouvoir la retirer. Le Ct septembre, pendant le travail du sondage, une dent de trépan se détache ; on la retire après quelques heures de ma-
nuvre, au moyen de la cuiller à soupape. Quant à la clef,
profondeur.
Le 5 octobre, le puits est redressé jusqu'à 6r,70, et l'on reprend alors la marche ordinaire du travail d'élargissement.
Le 7 octobre, le grand puits est arrivé à la profondeur de 68,50; on remarque qu'il y a encore quelques aspérités dans la partie supérieure, et l'on se décide à repasser une seconde fois les parois de ce grand puits pour le remettre tout à fait droit.
suspendu, le dimanche matin, à 5 mètres du fond, avec 75 mètres de tiges de bois, qui furent cassées en trois pièces ; une grosse fourche de suspension en fer, un des pieds-droits soutenant le chemin de fer de service, les deux ablocs portant
le trépan, tout fut jeté dans le puits, en même temps qu'une quantité considérable de maçonnerie et de terre, qui vinrent remplir l'excavation et recouvrir le trépan sur une hauteur de plus de 8 mètres. Avant de prendre des mesures en vue de réparer l'accident, nous jugeons indispensable d'étayer toutes les constructions voisines du puits, afin d'éviter de nouveaux malheurs. On se met donc immédiatement à déblayer autour du bâtiment et à placer un plancher de sûreté sur le puits, après quoi l'on reconstruit complétement la maçonnerie. Le 17 février, tout est rétabli en bon état à l'extérieur. 011EXVIIÎ, kS6o.
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