Description géologique des environs d’Aix-en-Provence, avec carte et 4 planches de coupes géologiques par Louis Collot, docteur ès sciences naturelles.- Montpellier : Typographie Grollier, 1880. 234 p., 4 planches dont l’une hors-format de 27 x 69 cm, 28 cm. [Image 18]

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- VII - portrait fidèle de mes fossiles, c'est-à-dire de bonnes figures . En attendant que les circonstances me le permettent, j'ai cherché à indiquer descriptivement dans le texte les traits principaux de ces êtres, après avoir renvoyé aux figures des au- teurs . Ces explications sont surtout destinées, quand mon animal n'est pas iden- tique à la figure à laquelle je renvoie, à indiquer quelles différences l'en séparent, Faisant, on le voit, un cas médiocre du nom, je n'ai pas pu me montrer sévère pour lui . Je me suis moins enquis de savoir, entre plusieurs noms, quel est le plus ancien, que de rapprocher mon fossile de la figure dont il diffère le moins, quel- que inopportun que soit le nom mis par l'auteur sous cette figure . J'aurais eu moins de peine et dans bien des cas j'aurais paru plus clair et plus simple en me servant, sans discussion, des noms sous lesquels certains auteurs, notamment d'Orbigny, ont réuni les formes plus ou moins voisines figurées par leurs prédé- cesseurs . J'ai pensé arriver à plus de précision en ne pas le faisant, de manière à profiter des dictinctions de formes que les auteurs ont établies par leurs figures et leurs descriptions, soit volontairement, soit par ignorance des figures très-voisines qui existaient déjà . Les synonymies ne sont jamais que des approximations . Un cas curieux se présente d'ailleurs quelquefois : tel échantillon à classer se trouve plus voisin à la fois des figures types de deux espèces que ne le sont respective- ment pour chacune d'elles les formes groupées sous le même nom spécifique. Dans quelques cas, d'Orbigny a figuré et réuni sous le même nom des espèces manifes- tement très-différentes. Lorsque certaines formes organiques se trouvent en petit nombre d'individus, les formes distinctes ne sont pas reliées entre elles par des intermédiaires ; alors on les décore de noms différents . Lorsqu'on a eu, au contraire, la bonne fortune de mettre la main sur les formes intermédiaires entre les extrêmes dont on aurait fait des espèces si on les avait trouvées isolées, on réunit le tout sous le même nom (exemple l'Ammonites cordatus) Cela fait, on trace la limite de l'espèce là où, pour le moment, manquent les intermédiaires . Je demande, sans vouloir d'ail- leurs préjuger aucune question, si déclarer, après cela, qu'il n'y a pas de formes de passage entre les espèces n'est pas faire un cercle vicieux ? Si j'ai laissé à côté d'un nom spécifique le nom de l'auteur qui l'a créé, lorsque je n'ai pas pu ou pas voulu faire la comparaison avec sa figure, ce n'est que pour mémoire . J'ai alors indiqué à la suite l'auteur dans lequel j'ai fait la comparaison, par exemple in d'Orb . Cette précaution m'a paru indispensable parce que d'Orbi- gny, par exemple, empruntant un nom à Sowerby, figure quelque chose parfois très-différent de ce qu'a entendu désigner celui-ci, dont les figures, d'ailleurs, laissent souvent bien des doutes . Les différences de la figure de Sowerby avec