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ÉTAT PRÉbENT DE LA MÉTALLURGIE DU FEll
EN ANGLETERRE.
S 5. Préparation de la Castine.
(i ne nécessitent pas autant de changements qu'on sç pourrait le supposer d'après la variation des coin-
Eu général la castine est tout au plus grossièrement concassée. A ce point de, vue, comme sous beaucoup d'autres, on rencontre moins de soins dans les usines anglaises que dans celles du continent. Dans quelques établissements on transforme ceà pendant la castine en chaux vive. De grands fours On chaux sont établis à côté des hauts fourneaux. constate dans ce cas, comme nous le verrons, une certaine économie, bien faible pourtant, sur le poids du combustible consommé. Nous avons rencontré l'usage de la chaux vive, employée comme fondant en place du calcaire, dans les forges de Sir-Flowy et de Cyfarthfa (pays de Galles), et à Russel-Works, près de Dudley (Staffordshire). CILIPITRE II. PROFILS ET DIMENSIONS DES HAUTS FOURNEAUX.
Degré d'importance de ces dimensions.
Nous ne sommes plus ,au temps où l'on attachait une extrême importance aux moindres détails du profil d'un haut fourneau. On ne cherche plus à copier, d'une façon servile, telle coupe spéciale, ayant donné des résultats satisfaisants dans quelque usine de renom. On comprend aujourd'hui que quelques degrés de plus ou de moins de la pente des étalages, ou telle forme plus ou moins insolite de l'ouvrage et de la cuve ne saurait avoir une bien grande influence sur la marche des hauts fourneaux.
Au reste, les auteurs des Voyages métallurgiques ceconnaissent déjà « que les dimensions des fourneaux
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« bustibles et des minerais (1). »
Mais les maîtres de forges anglais sont peut-être tombés, à cet égard, dans un excès opposé. Ils traitent, en général, leurs hauts fourneaux, qu'on nous passe ce terme, par trop CAVALIÈREMENT. Souvent on charge pêle-mêle minerais, castine et combustible, et dans une même usine, on voit essayer les formes
les plus variées, presque au hasard et sans motifs plausibles.
Si l'on peut, en effet, modifier sans inconvénients certaines dimensions, il en est d'autres qu'on ne saurait changer impunément. Ainsi, dans la région des tuyères, il faut nécessairement une température capable de fondre le minerai, et, par suite, un ouvrage dont les dimensions soient comprises entre certaines limites. Il faut aussi que les matières minérales descendent avec une certaine lenteur, et n'atteignent pas
dans un temps trop court une température élevée, sinon la fusion pourrait précéder la réduction, ou du moins celle-ci ne se faire qu'avec consommation de charbon solide.
Il y a par suite un certain rapport entre le volume eutrenalPePvoorl'ume de la cuve et la masse de vent, ou entre le volume et de la cuve et la production. la production du fourneau. La marche du fourneau n'est plus économique lorsque, par tonne de fonte, le volume de la cuve descend. au-dessous d'un certain minimum. Nous verrons quel
est ce minimum dans les usines anglaises. Un autre élément important des hauts fournaux est le diamètre du gueulard. On sait que les produits ga(t) Torne 1,,
Diamètre
du gueulard.