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ÉTAT PRÉSENT DE LA
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Machines
verticales
à traction directe.
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MÉTALLURGIE DU FER
air, que par pide et inégale des pistons et cylindres à pistons. Les appala faible étendue de la course des dans le cas reils de cette sorte devraient être employés seulement de volumes de vent peu considérables. à traction Les machines verticales sans balanciers, sur le directe, sont également rares; mais, comme descontinent, ce système si simple est certainement disposition tiné à se répandre beaucoup. Une sorte de du pays de mixte se rencontre dans plusieurs usines deux cylinGalles. C'est une machine à balancier et à dres de Woolf. A l'une des extrémités du balancier mais plus pend la bielle du volant ; du même côté, pression ; près de l'axe, se trouve le cylindre à haute cylindre moà l'autre bout du balancier, le deuxième auteur, d'un diamètre plus grand, et, verticalement soufflant. Une dessous, à traction directe, le cylindre établie à Cymachine de ce genre de 15o chevaux fut farthfa en 1851. Une machine semblable de Woolf, existe à avec condenseur, de la force de 5oo chevaux, le cylindre moteur a 52 pouces, Dowlais. Le petit
,rand 5o. Machines
à tiroir.
trèsLes machines à tiroir qui ont joui d'une faveur paraissent avoir été jamais
passagère en France, ne
adoptées en Angleterre ; du moins, nous n'en avons rencontré nulle part. On a d'ailleurs récemment conmachines à clapets staté au Creusot, la supériorité des Tandis que le rapau point de vue de leur effet utile. été trouvé, port du travail du vent à celui de la vapeur a balanciers et à clapets, pour une machine verticale à de
0,6825
0,687
et
pour des vitesses de pistons de orn,76
im,00
et
0.690;
EN ANGLETERRE.
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Celui de trois machines horizontales à tiroir a varié entre les nombres 0,620 o,604 0,1117
et .,663 pour une vitesse de.. et 0,6.6. et 0,46c).
m.
1,82
i,46
A la suite de ces expériences, la suppression des
machines à tiroir fut décidée au Creusot. Les chiffres que nous venons de rapporter, prouvent
que l'effet utile des machines verticales à clapets,
s'accroît légèrement avec la vitesse des pistons. A ce point de vue, -il y aurait donc avantage de marcher à grande vitesse. C'est, en effet, la tendance des constructeurs anglais; et on comprend qu'il en soit ainsi, puisque, indépendamment de l'effet utile plus élevé, on a de plus l'avantage d'obtenir, avec des appareils de dimensions données, un volume de vent plus grand. La vitesse ordinaire des anciennes machines sont.-fiantes de Watt était au maximum de mètre par seconde; aujourd'hui on cherche à atteindre, en Angleterre, la moyenne de 2 mètres On a même essayé, dans quelques établiss'ements, celle de 5 mètres, mais l'ébranlement de tout l'appareil est alors tel que sa conservation en est compromise. .Même à 2 mètres, il faut une machine simple, sans organes nombreux. Celles de Watt résisteraient difficilement. Il faut, de plus, pour ne pas gêner le mouvement de l'air, de grandes courses de pistons et de vastes entrées d'air. Dans la plus grande machine soufflante de l'Angleterre, la machine monstre de Dowlais, le rapport des orifices d'aspiration à la superficie du piston souillant est de plus de o,5o. Nous avons vu marcher cette machine à la vitesse de 2m,o4 par seconde (I 7 oscillation doubles) sans vibrations sensibles et sans fatigue pour les clapets ou les autres organes de l'appareil. 1
Vitesse des pistons soufflants.