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200
EN ANGLETERRE.
ETAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
'20 1
dant les diverses manutentions qu'ils doivent sabir N°1
N°2
N°3
N. 9
N°5
85,44 0,23
29,03 é
63,00
63,61
76,98
1,52 3,59 24,76 20,10
3,60 2,96 0,50 7,85 7,95 0,19 13,56
3,50
5,94
3,00 3,66
Ir.
tr.
nondosé (i) 9,50 non dosé.
30,40
30,50
35,70
avant leur introduction dans le haut fourneau. Les analyses suivantes, n° 6, n° 7 et n° 8, représentent
Carbonate de fer. Peroxyde de fer Carbonate de manganèse. Carbonate de chaux Carbonate de magnésie
é
.
3,71
Silice Alumine Soufre. Matière bitumineuse. Acide phosphorique
1,40 0,63
Fer métallique
51,30
»
»
3,03
21,71 ,,
14,00
é »
6,72 » 0,21 »
tr.
5,00 1,70
(I) Mais en proportion notable. Les ri». t et 2 sont extraits de l'ouvrage de M. Truran (page 8). Le manganèse, le soufre et le phosphore n'ont pas dù être recherchés. Les il'. 3 et 4 sont extraits de la notice dffià citée de M. Schwarz (Zeitsehri ft von, Carnall, 3° volume, 1`0 livraison. Le n° 5 se rapporte à un échantillon analysé par l'un de nous; en outre de cette analyse complète, une calcination à une chaleur modérée a été faite sur la partie la plus noire du même échantillon; elle a donné près de 15 p. 100 d'eau et de goudron; l'eau était légèrement ammoniacale. Cette calcination avait été faite à une température insuffisante pour décomposer en entier les carbonates, car le résidu calciné perdait encore au blanc 20 p.100 de son poids.
les compositions respectives des minerais grillés des mêmes provenances que les n" 5, 4 et 5 de blackbands crus rapportés précédemment le G
Peroyde de fer Protoxyde fer Oxyde rouge de manganèse Alumine Argile Chaux Acide sulfurique Sable.
Sable et un peu d'argile Acide phosphorique Fer métallique
N° 7
71,95
66,20
3,94
8,95
ty° 8
89,75
tr.
70
1,00 14,66 4,68
2,57 2,30
16,35
2,24
non dosé. 8,50 5,00 0,95
50,37 °L,
46,34
62,16°/,
Nous ignorons si M. Schwarz, auquel sont dues les
Ces Grillage des passés blackbands crus avant leur emploi en tas dans les hauts fourneaux.
minerais sont soumis au grillage avant d'être
analyses n°6 et n° 7, y a recherché l'acide phosphorique ;
au haut fourneau. Le grillage se fait à l'air libre
mais en effectuant l'analyse n° 8, l'un de nous a apporté tous ses soins à la détermination de cet élément, dont le dosage a été fait d'ailleurs sur 5 grammes de
de so à 15 pieds de hauteur, de 4o à 5o pieds
de large ou de long ; le minerai en gros fragments, tel qu'il sort de la mine, est accumulé dans ces tas, dont on consolide les côtés par du menu légèrement tassé,
formant ainsi une sorte de couverte latérale. Le feu se met au bas du tas à l'aide de menue houille ; le grillage se poursuit dès lors pendant un mois environ, la chaleur nécessaire étant fournie par la combustion des matières bitumineuses du blackband cru.
La reprise du minerai grillé est quelquefois assez difficile avec certaines variétés un peu siliceuses qui s'agglomèrent pendant la calcination. En général, on obtient des fragments conservant leur forme première, spongieux, donnant cependant fort peu de menu pen-
matière.
Les analyses n" i et 2, faites en Angleterre, n'indiquent pas d'acide phosphorique, mais il est bon de rappeler que les chimistes anglais, praticiens avant tout, ne recherchent guère, dans leurs essais ou analyses, que les éléments principaux, sauf demande formelle de la part des industriels qui leur adressent les échantillons. Il est donc probable qu'on n'aura pas cherché l'acide phosphorique dans les échantillons n" 1 et 2. C'est aussi l'opinion de M. H. S. Blackwell, qui, en rapportant l'analyse n° s dans un petit opuscule déjà cité, ajoute : « L'acide phosphorique n'y a pas
Ohservations
sur la composition des blackbands crus et grillés.