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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
En un mot, si c'est à la nature des matières premières qu'on doit surtout la constance et l'homogénéité des fontes écossaises, c'est en partie aux procédés de fabrication qu'il faut attribuer leur fusibilité, leur mollesse et leur faible ténacité (1). phiteuse. Elle présentait une grande ténacité, des grains brillants et fins; elle était enfin très-dure. En décembre de la même année, des raisons d'économie » obligèrent à modifier la charge et à y introduire une pro» portion plus élevée d'un minerai, tenant jusqu'à 36 p. 'on de sable quartzeux, ce qui conduisait à un laitier beaucoup plus acide et composé comme suit Oxygène calculé.
Silice.
Alumine .. Chaux.. .
.
50,00 10,00 40,00
25,975 .
Formule. B5S9.
15,905
Les autres circonstances de roulement étant demeurées les mêmes, la fonte obtenue avec ce lit de fusion et ce lai-
EN ANGLETERRE.
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Parmi les éléments dont la présence est à craindre Raisons de la dans les matières premières, le soufre est certainefaible influence ment le plus nuisible à la fluidité des fontes de mou- du soufre qualités lage : or il existe en assez fortes doses clans les mine- sur lesdes rais et combustibles cl' Écosse, pour qu'on dût s'attendre bonnes marques d'Écosse. à le retrouver plus abondant dans les fontes. Mais nous Influence manganèse avons déjà montré, au sujet des analyses de laitiers et du sur la fluidité de fontes, l'influence épurante qu'a cet égard il faut et sur la ténacité attribuer à la nature basique de ceux-là et à leur con- de ces produits. tenu élevé en manganèse. Nous avons dit que la ténacité était la moindre des qualités demandées aux fontes écossaises. Nous ajoute-
rons cependant qu'à cet égard encore les produits des diverses fonderies ne sont pas égaux, surtout après une deuxième fusion. Or depuis les recherches et les études qui ont été entreprises récemment sur les réactions de
tier, perdit la plupart des qualités qu'elle présentait avec les premiers. Elle était encore chaude, très-fluide et apte » au moulage de poteries très minces; ces pièces, au démon-
l'affinage des fontes, notamment par chacun'de nous (1),
choc les brisait et la cassure était brillante, sans grains, » unie comme de la porcelaine; il n'y avait pas trace de
qui ont fait la réputation de quelques hauts fourneaux d'Angleterre. Après ce qui précède, nous inclinons beaucoup à croire qu'avec une allure moins chaude, avec de l'air froid, en particulier, les minerais d'Écosse donneraient, pour la plupart, d'aussi bonnes fontes que les carbonates argileux ou claybands de Galles, Staffordshire et Yorkshire, peut-être tout aussi généralement phosphoreux que les premiers. Au reste, indépendamment des exemples que nous trouverions à l'appui de cette opinion, dans quelques usines galloises usant de blackbands semblables aux Ecossais , nous pourrions citer la fonderie de Cars-on (S'Iirlingshire). Cet établissement fabriquait autrefois des fontes à canon très-réputées, avec les matières premières qu'on y applique aujourd'hui à la prépara-
on sait que, pendant la fusion même, le silicium dispa-
lage, avaient une surface très-mince, un son mat ; le moindre
» graphite. Ce produit était plutôt un siliciure qu'un carbure de fer, » car il donnait à l'analyse des doses de silicium variant entre 7 et 9 p. 100. » Une de ses propriétés les plus remarquables était sa mollesse ; il se laissait entamer au couteau. Comme fonte de c(
moulage, c'était un produit détestable; les fondeurs lui
avaient donné le nom de fonte brillante, et ils savaient trèsbien que, pour empêcher sa production, il suffisait d'augmenter dans les lits de fusion, la dose de castine. » Tout en remarquant l'absence de graphite, M. Janoyer ne dit pas les proportions de carbone total contenu dans ce produit; il est probable qu'elle était assez faible et que sa composition rappelait, par suite, celle des échantillons res ig et 20. (i) Nous avons cru bon de présenter ces observations; elles effaceront peut-être une croyance encore trop répandue, à savoir que les minerais d'Écosse sont généralement incapables de donner des fontes fortes de moulage, comparables à celles
tion de fontes douces de moulage, deuxième fusion, moyennes marques commerciales. (1) Réactions de l'affinage des fontes pour acier ou pour fer, par M. Lan. Annales des mines, 50 série, t. XV, p. 85. Notes diverses concernant l'acier puddlé et l'acier de forges, par M. Gruner, id., p. 291.