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EN ANGLETERRE.
ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
Enfin, après avoir cité, quelques pages plus loin, le haut fourneau, fig. 7 de leur atlas, ils disent encore : « On construit un nouveau fourneau (fig. 8) de diOn adopte, en « mensions beaucoup plus grandes
« outre, la forme qui parait s'introduire maintenant « dans lé pays de Galles et qui Consiste à supprimer l'ou« vrage. »
Il est bien évident, d'après cela, que 1828 est une période de transformation du profil dans la voie de l'agrandissement des dimensions transversales de la cuve; et, circonstance importante à noter, les auteurs du Voyage métallurgique le disent eux-mêmes, l'Écosse entre dans cette voie par imitation de ce qui se fait déjà dans le pays de Galles.
Or M. Truran, auteur déjà cité, rapporte qu'en 1831, les seules modifications de profils dont il vient d'être question permettaient aux hauts fourneaux de Dowlais (pays de Galles) de produire a l'air froid et à la houille la tonne de fonte de fonderie avec les conSommations suivantes tonnes. Witt.
Houille directement chargée au haut fourneau., 2 10 o Houille de machine soufflante Total 3 tonnes, au lieu de 7 ou 8 consommés dans les anciens petits hauts fourneaux au coke.
Nous ne voulons pas suivre davantage M. Truran dans la comparaison qu'il fait des roulements écossais et gallois ; il nous paraît aller beaucoup trop loin en niant presque l'économie de l'emploi de l'air chaud, parce qu'il ne tient pas assez compte des différences de composition qui distinguent les houilles des deux con-
trées (1). Mais les résultats que nous venons de citer (i) Dans tout ceci, .1,011S supposons toujours que, comme dans toutes les fonderies écossaises, l'air a dû être chauffé par
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suffisent à montrer combien se réduit la part de l'air chaud dans les 4o p. too d'économie observée en Écosse si, comme nous allons achever de le démontrer, les auteurs du Voyage métallurgique ont négligé l'influence du changement de profil.
Or des trois usines d'Écosse (la Clyde, Calder, Monkland) qu'ils citent, au sujet de l'expérimentation de' Fair chaud, les auteurs du Voyage métallurgique ne donnent les profils ou dimensions des hauts fourneaux d'aucune. Ils se bornent à dire au sujet de la Clyde : « Les hauts fourneaux de cette usine n'ont subi aucune
modification depuis l'introduction de l'air chaud; ils étaient en feu depuis longtemps lors de l'adoption de la nouvelle méthode : l'un d'eux est en roulement de« puis sept ans. » Depuis longtemps peut ne pas re-
monter plus haut que 1828 ou 1829 quand on écrit en 1835; de plus, celui en feu depuis sept ans -avait certainement dû s'agrandir beaucoup par le simple roulement. Au sujet de l'usine de Calder, ils donnent les roulements du fourneau désigné sous le n° 3 pendant les années 1829, 1851, 1855; mais est-il sûr que le profil n'ait pas changé? Les auteurs n'en disent rien.
D'un autre côté, dans la partie de leur ouvrage relative à l'année 1828, tout ce qu'ils disent des dimensions ou profils d'Écosse se rapporte évidemment aux mêmes usines, puisqu'ils n'en citent que trois comme des foyers spéciaux, ainsi que les chaudières de souffleries elles-mêmes. En ce cas, la possibilité de ne consommer dans ces foyers que du menu, au lieu du gros qu'on chargeait au haut fourneau pour y produire la chaleur apportée aujourd'hui par l'air, constitue déjà une économie évidente, moindre toutefois que lorsqu'on applique au chauffage la chaleur perdue du gueulard.