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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE Inf PER
cation de l'air chaud ; mais un autre effet de cette application, qu'on nous paraît avoir exagéré beaucoup
n'a pas pu réagir bien notablement sur la production, on voit que l'accroissement de production de 4o à 5o p. Ioo serait presque exclusivement dû à l'air
moteurs et souffleries.
chaud. Or non-seulement nous ne connaissons pas d'autres
Les minerais et combustibles n'ont pas d'ailleurs notablement varié dans les usines auxquelles se rap-
exemples de pareils résultats, mais encore à quelque point de vue qu'on l'envisage, il est difficile d'apercevoir dans le chauffage.de l'air une raison quelconque par laquelle expliquer de semblables chiffres. Pour nous, cet accroissement de production nous paraît bien plutôt l'effet et la preuve en méme temps de l'agrandissement de la cuve des hauts fourneaux. Cet agran-
portent nos chiffres. Que conclure de là, sinon que les agrandissements
dissement et le soufflage plus énergique ayant coïncidé
d'ailleurs toujours restée proportionnelle aux quantités de vent lancé dans ces énormes fournaises et aux ca. pacités de celles-ci. Mais si la Consommation de houille ne paraît paS avoir notablement varié quand on la rapporte à la tonne de fonte, on trouve au contraire qu'elle a augmenté un
métallurgique fixent à près de 5o p. ioo, ou au moins à ho, l'augmentation de la production hebdomadaire ou journalière réalisée par la substitution de la houille crue et de l'air chaud au coke et à l'air froid. En considérant que la substitution de la houille au coke, tout en produisant une certaine économie de combustible,
avec l'application de l'air chaud, leurs effets ont passé inaperçus au profit de la seconde innovation. Quoi qu'il en soit de la manière dont il faut entendre de fabrication écossais en 1833, l'économie de combustible réalisée en Écosse de 183o État des procédés
des
consommations et produits.
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Si, arrivant aux périodes plus récentes, nous corn- Ce qui a été fait depuis 1833. parons les roulements actuels à ceux de 1853, nous constaterons tout de suite un résultat fort remarquable et bien propre à préciser ce qu'on peut et doit attendre des immenses hauts fourneaux construits dans ces derniers temps. La consommation directe de combustible dans les hauts fourneaux n'a pas ou presque pas varié depuis 1853; la dépense en houille menue de chaudière et appareils à air chaud s'est seule réduite de 5o p. too environ, et ce, sous l'influence d'un établissement mieux raisonné des appareils à air bhaud et des chaudières,
aussi, c'est l'accroissement de la production. Nous avons vu que les documents insérés dans le Voyage
au point de Nue
EN ANGLETERRE.
à 1835, il n'en est pas moins constant, par ce qui précède, qu'en 1855, les liants fourneaux de ce district, à sections de cure et de gueulard agrandies, produisaient, par vingt-quatre heures, 8 à 10 tonnes (de 1..o )5 kil.) de fonte douce de fonderie avec une consommation de 2 tonnes à 2t,4o de grosse houille de haut fourneau et o',95 de menues de chaudières et appareils à air chaud.
considérables, surtout vers le bas, qu'ont reçus les hauts fourneaux depuis vingt- cinq ans, n'ont pas produit d'économie de combustible appréciable? Tout leur
avantage réside dans une production beaucoup plus élevée, et qui , dans ses divers accroissements, est
peu par tonné de matière liquide (fonte et laitier). Tandis qu'on ne consommait en 1833 que i tonne de houille par tonne de matière liquide, on en consomme généralement de 102 à lt,50 aujourd'hui, avec des minerais cependant plus riches. Nous n'avons trouvé qu'un seul roulement qui accuse une consommation
Pas
depuis 1833.