Annales des Mines (1861, série 5, volume 20) [Image 244]

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Pola L'ANNÉE 186o.

11EVIIE DE GÉOLOGIE

4:5g

noire vitrifiée les recouvrait et à l'intérieur elles montraient là

couleur grise habituelle ainsi que des parties métalliques. D.=-- 3,465. Avec le barreau aimanté on a séparé 11,91 de fer métallique nickelifère et 95. 9 de substances terreuses. En traitant ces dernières substances à chaud par l'acide chlory-

blême un filon qui la traverse. D.

4"

Les globules ont une couleur plus pâle que la météorite. La croûte qui l'enveloppe est très-mince et gris noirâtre. 3,737.

La météorite d'Assan ressemble à celle de l'Aigle. Le fer

drique étendu, puis par une lessive de potasse, on dissout 62,119,

métallique et la pyrite magnétique sont épars dans sa masse et en proportion à peu près égale. Ses globules sont quelquefois

et le résidu est de 57,51. Dans les deux analyses qui suivent, la représente la partie métallique, lb la partie terreuse.

entourées par une zone concentrique de fer métallique. 3,792. La croûte de cette météorite est gris noirâtre D.

la. lb.

Fe

Ni

Co

86,781

13,241

0,342

SiO3 47,06

Fe2O3 Al203 26,05

2,35

MgO 27,61

Cu 0,036

CaO 0,81

Pb. 0,026

Na0 0,42

Somme.

S

0,022 KO 6,68

100,448

MnO

Somme.

traces.

110,08

La météorite d'Harrison contient les minéraux trouvés

foncé et très-mince; des dépressions rondes et peu profondes s'observent aussi vers la partie qui paraît être terminale.

Haidinger a encore étudié d'une manière générale la forme ainsi que les caractères des météorites, et comme nous le verrons plus loin, il a cherché à, expliquer leur origine.

habituellement dans ces roches, c'est-à-dire le fer nickelifere, le phosphure de fer et de nickel, le sulfure de fer, l'olivine, le

pyroxène et en outre de l'albite ou du moins un feldspath. Voici, d'après M. J. L. Smith, quelle est à peu près sa composition minéralogique Fer nickelifère. Schreibersi te .

Pyrite magnétique

4,989 0,009 0,001

Péridot Pyroxène et feldspath.. Somme . . .

. .

61,000 34,000 100,000

ROCHES MÉTALLIFÈRES.

Parmi les publications générales qui traitent des roches métallifères, signalons, indépendamment des recueils périodiques, le troisième volume des Éludes sur les filons , par Aim. B. de Co tta et IL M hile r (i. Ce volume est accompagné d'une carte géologique donnant tons les filons du district métallifère de Schneeberg. M. B. de Co tta (2) a fait paraître en outre une deuxième édition de son important ouvrage sur les

M. W. Hai di n g er (i) a continué ses recherches sur les météorites en donnant la description de plusieurs météorites de l'Inde. Celle de Shalka ressemble à celles de Langres et de Jonzac; elle appartient au premier groupe établi par M. de

Dans le résumé que nous allons donner des principaux travaux relatifs aux roches métallifères, nous adopterons la classification des minerais d'après les métaux qu'on y exploite; car

Reichenbach.

c'est la plus naturelle et la plus utile pour le mineur. Pour

La météorite de Futtehpoor, tombée le 29 novembre 1822, a produit un globe lumineux qui était rouge et scintillant et qui

chacun des minerais, nous suivrons d'ailleurs, autant que possible, l'ordre géographique, comme dans l'Histoire des progrè.s

faisait entendre un bruit semblable à, celui du tonnerre. Sa pâte est gris cendré, traversée par des veinules de pyrite magnétique; elle renferme quelques rares 'globules. D.=. 5,526 à 4,28 t. Elle est recouverte par une croûte noir brunâtre, fendillée, à impressions rondes et peu profondes qui sont isolées

4q la géologie de M. d'A. rc h i a, c.

ou disposées par groupes.

La météorite de Pegu a été trouvée par M. Th. Oldham. Elle est gris bleuâtre, globuleuse, extrêmement friable, avec fer métallique et pyrite magnétique. Ce dernier minéral forme fi) Instit., 27 décembre 1860, 422.

gîtes métallifères.

Il existe dans les départements des Bouches-du-Rhône et du Aluminium. Bauxite. Var des gisements considérables d'une roche essentiellement composée d'alumine, de peroxyde de fer et d'eau. Souvent elle est exempte de silice ou bien elle n'en contient que quelques millièmes; en outre, d'après les recherches de M. IL SainteClaire D e v i 11 e , elle renferme jusqu'à et 2 p. 00 de titane et, ce qui est plus remarquable, du vanadium en proportion très(i) Gangsludien oder Bearage zur KennIniss der Erzgange, von B. von Cons und H. Muller, 30 (2) B. von Co t ta. Die Lehre von Erzlagerstalen. 2. édit. Freiberg, Mo.