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RAPPORTS SUR L'EXPLOSION
ment; il a eu heureusement peu de gravité, mais il doit avoir pour conséquence de faire surveiller avec la plus
grande attention les machines dont les foyers sont armés d'entretoises en fer. Mulhouse, le 7 novembre
1861.
Signé : LEBLEU.
D'UNE MACHINE LOCOMOTIVE.
épreuve, résisterait aussi bien que le cuivre aux efforts spéciaux auxquels il est soumis par suite des dilatations inégales des parois du foyer et de la boîte à feu. L'expérience ayant prononcé, il est prudent de renoncer définitivement à l'emploi des entretoises en fer dans de semblables conditions. Paris, le 18 novembre
1861.
Signé : COUCHE.
Avis de l'ingénieur en chef du contrôle des chemins de fer de l'Est et des Ardennes.
Cet accident qui n'a pas fait de victimes, mais qui pouvait être beaucoup plus grave, remonte à plusieurs mois. Sa cause, quoique probable, était restée assez
douteuse, et il a fallu, pour la constater avec certitude, attendre que la chaudière fût mise en réparation et le foyer descendu. Ainsi s'explique la production tardive du rapport de M. Lebleu. L'emploi des rivets en fer comme armature des faces planes du foyer et de la boîte à feu, est depuis long-
temps condamné par la plupart des constructeurs. L'exemple de la machine 242 vient à l'appui de cette condamnation.
On pouvait, dans le début, supposer que ces rivets se comporteraient bien. Ils ne peuvent, en effet, être posés qu'a froid, puisque le corps étant taraudé doit être exactement calibré sur les trous des feuilles formant écrous. Les têtes sont dès lors façonnées à froid, et un métal très-ductile peut seul se prêter à cette opération et donner des têtes bien saines. Il était donc permis de croire que du fer assez doux pour subir cette
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