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D'autre part, d'après les auteurs des 1/voyages mitailurgiques, la houille n'aurait coûté en 185o, à Abersychan, sur le carreau de la mine, abstraction faite de
la royalty, que 2 sh. 5 d. la tonne longweight (1), ou 2',52 les 1. 000 kil., tandis qu'en 1858 et 1859, le prix de revient sur cette même mine, redevance comprise,
oscillait, dans les divers trimestres, entre 5 sh. et 5 sh. 3 d. Ces chiffres sembleraient donc indiquer, depuis trente ans, une hausse d'au moins 70 à 8o p.
100.
Mais si le prix de 183o pour Abersychan est réellement exact, ce serait là un fait tout à fait exception-
Le prix de la houille a subi une hausse de 25 p. 100 depuis trenteans.
Nature des houilles du pars de Galles.
nel, car les auteurs des Voyagés métallurgiques admettent eux-mêmes 4 sh. comme valeur de la houille dans la généralité des forges en 1825 (2). Nous pensons, en effet, que le prix de la houille est
monté, en moyenne, dans le pays de Galles, depuis trente ans, du prix de 4 sh. à celui de 5 sh. Ce serait, par suite, une hausse réelle de 25 p. ioo, qui résulte rait à peu près, par égales portions, de l'accroissement de la redevance et de l'élévation du taux de la maind'oeuvre. Mais cette hausse est plus que compensée, au haut fourneau, par l'économie réalisée, pendant la même période, sur le poids du combustible brûlé; en sorte que le prix de revient de la fonte est réellement grevé aujourd'hui par la houille d'une somme moins forte qu'en 1850. Nous avons fait connaître déjà la nature spéciale des houilles du pays de Galles. Ce sont essentiellement des charbons à courte flamme, brûlant avec lenteur et sans fumée abondante. Le tome II des mémoires du Geological Survey - donne la composition (i) Voyages métallurgiques, tome I, page 353. (2) Voyages métan:rgiques, tome I, pages 5!15 et 3116.
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EN ANGLETERRE.
ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
élémentaire d'un très-grand nombre de ces houilles. On y trouve, comme combustibles extrêmes, des anthracites proprement dites, laissant 92, à 93 p. ioo de résidu fixe, et des houilles grasses ordinaires (de Pontypool, par exemple) qui perdent jusqu'à 35 p. ioo matières volatiles. Mais la plupart des houilles du district des forges sont à égale distance de ces deux extrêmes, et laissent en moyenne, au creuset fermé, abstraction faite des cendres, 75 à 8o p. ioo de coke compacte bien aggloméré. Ces houilles moyennes à courte flamme caractérisent surtout le district de Cardiff, au centre, tandis que celui de Newport, à l'est, renferme en partie des charbons plus chargés de gaz, ne donnant en vase clos que 65 à 7o p. ioo de coke, et celui de Swansea, à l'ouest, de nombreux charbons anthraciteux à 85 ou 90 p. ioo de résidu fixe. Ces houilles sont, par suite, essentiellement propres à être employées à l'état cru au haut fourneau ; et, en effet, on les emploie telles dans bon nombre d'usines.
Mais on a vu aussi que ces charbons, précisément parce qu'ils sont à courte flamme, sont plus tendres
et plus friables que ceux des autres districts du Royaume-Uni. La proportion de menu est par cela même plus forte qu'ailleurs, et ce menu ne saurait être employé au haut fourneau, à moins d'être aggloméré ou carbonisé. L'agglomération n'est pas mise
en pratique, jusqu'à ce jour, pour le service des hauts fourneaux, mais le sera sans doute un jour dans le district des charbons anthraciteux (vallée de Swan-
sea). Par contre la carbonisation est appliquée à la fois au gros et au menu, et nous avons vu déjà que, quant au gros, on a surtout en vue la désulfuration du combustible, afin de produire des fontes plus pures. Cette opération se fait alors toujours en longues meules Toue XX, 1861.
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Agglomération et carbonisation des houilles.