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EN ANGLETERRE.
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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
On voit par là que les minerais importés fournissent importés ro,ient en définitive plus de fer que ceux du pays, puisque ces derniers donnent 313 000 tonnes contre 358. 000 tonnes, que es in itierais thi Pays. provenant des premiers. Les hauts fourneaux du pays de Galles ne sont donc pas aussi favorablement situés qu'on le croit généralement en France sous le rapport des minerais. Observons aussi que s'il y avait quelque erreur dans les chiffres que nous venons de donner, elle porterait spécialement sur les minerais du pays dont nous avons haussé le poids aux dépens des minerais importés. Le chiffre de 358.000 tonnes de fonte provenant de ces derniers est par suite un minimum, et ce chiffre tend à croître d'année en année. Il y a trente ans, d'après les auteurs des Voyages métallurgiques, l'emploi des miLes minerais
.
nerais étrangers était tout à fait exceptionnel, et en 1854 le poids des minerais importés n'était encore, Composition
des minerais de fer.
d'après Truran, que de 35o.000 tonnes (1). Nous avons fait connaître, dans la partie générale, la nature spéciale de chacun des minerais ; nous n'y reviendrons pas. Disons seulement que les minerais houillers du pays de Galles ne sont pas moins purs que ceux du centre et du nord du Royaume-Uni. Ils diffèrent tout au plus de ces derniers par une teneur un peu plus faible, car ils ne rendent, à l'état brut, que 3o à 32 p. toc, de fonte. Si, malgré cela, et malgré l'addition des riches et pures hématites rouges du nord, les fers ordinaires du pays de Galles sont de qualité si inférieure, comparativement à ceux du Staffordshire, cela vient uniquement:de la refonte générale des scories de forges et de l'allure spéciale que l'on imprime aux hauts fourneaux. On y produit, au lieu de fontes (1) Truran , page 176.
grises, des fontes blanches, souvent grenues et caver-
neuses, que l'on puddle, en outre, trop rapidement et sans le moindre soin. Les fontes et fers, obtenus à Pontypool et Blaenavon et dans quelques autres forges du pays de Galles, prouvent surabondamment que ce district peut donner également des produits supérieurs.
Il suffit, pour cela, de supprimer les scories de forge et de modifier convenablement la méthode de traitement.
Les minerais carbonatés du pays de Galles se rencontrent spécialement, comme les houilles, dans l'étage des schistes inférieurs, et surtout dans les parties basses de ces schistes. Le nombre total des veines est considérable ; dans certaines parties il monte à près de cent. Ainsi, dans une coupe de la partie ouest du Pem-
Position géologique
des minerais houillers
et nombre des veines.
brockeshire , donnée par de la Bèche dans les mé-
moires du Geological Survey, on trouve quatre-vingtdix-sept veines (I). A Plymouth-Works, près de Merthyr-Tydvil, 82 (2). Ailleurs, où les schistes inférieurs existent seuls, A Cefn-Crebwr, dans le Glamorgan A Ebbwvale, dans le Monmouth. A Pontypool, dans le Monmouth
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L'épaisseur totale, utile, de ces veines varie nécessairement d'un point à un autre du pays de Galles et n'est pas donnée par les mémoires du Geolog. Survey. M. Truran l'évalue à 22 pieds (4) . Ce chiffre est évidemment de beaucoup exagéré, au moins si l'on ne (e) Memoires of the geological Survey, , t. I, p. 161. t. I, p. 169. Idem. t. I, p. 174 et suiv. Idem. Truran, page 6.
Puissance utile des veines de minerai.