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11'
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nese. Ces minerais étrangers, si l'on en excepte les hématites rouges, ne sont donc pas de nature à améliorer
I
la qualité des fontes du Staffordshire ; et en effet, on
Position
des minerais houillers.
Nombre
et richesse des veines de fer
'l'h,
EN ANGLETERRE.
ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
recherche davantage les fontes du Shropshire, obtenues exclusivement à l'aide de minerais houillers (1). Dans le Staffordshire, comme dans le pays de Galles, le minerai lithoïde forme des veines, entre les couches de houille, dans l'étage houiller proprement dit ; et là aussi, il est spécialement abondant dans la partie basse de l'étage en question. Ainsi, on en rencontre peu audessus de la grande couche, tandis que quatre veines, dont deux fort importantes, occupent la base du ter-
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ou 7 veines, dont la puissance totale, y compris les intercalations stériles, varie de 12 à 18 pieds, et la puissance utile de 5 à 8 pieds. Les exploitations les plus riches en minerais entourent Bilston, au nordouest de Dudley, et cependant, même là, l'exploitation complète d'un acre de terrain donne rarement au delà dellà 12.000 tonnes de minerai, ou 5 tonnes par mètre qua,rré, ce qui équivaut à une puissance utile massive d'au plus lm,20. Si ce chiffre est encore notablement inférieur aux 5 à 8 pieds dont nous venons de parler,
c'est que les veines sont rarement continues, et, en général, plutôt formées par une succession de rognons
rain, au-dessous de la dernière couche de houille (le bottom coal). D'après l'ingénieur Bute Julees (2), le nombre total
épars.
des veines serait de 15 ; mais toutes ne sont pas exploitables, et, de plus, elles n'existent jamais toutes dans la même région ; tantôt les unes, tantôt les autres s'a-
rai de fer qu'on ne le suppose communément sur le continent. L'avancement annuel des travaux est d'ailleurs à peu près aussi rapide sur le minerai que
mincissent et disparaissent. En général, on ne peut compter, dans chaque exploitation, sur plus de 6
dans les couches de houille. On exploite par an 5 millions de tonnes de houille contre un million de minerai,
On voit donc, en définitive, que le Staffordshire, comme le pays de Galles, est moins riche en mine-
Les
seuls minerais houillers ne suffiraient par pour Valimenlaiion
de tous les hauts fourneaux du
Staffordshire.
et c'est précisément là aussi le rapport des quantités four-
(i) Les mémoires du Geological Survey renferment les analyses d'un très - grand nombre de minerais houillers du Staffordshire , faites sous la direction du docteur Perey, à l'École des mines de Londres. D'après ces analyses, les minerais
se composent le plus souvent rie:
Acide phosphorique Pyrite de fer
à 43 0,75 à 1,50 5 à 4 à I 33 à 31 0,20 à 0.70 o à 0,20
Eau Argile
IO
Protoxyde de fer Protoxyde de manganèse Chaux. Magnésie. Acide carbonique
2
à
'
2
à 15 (0) 100
(2),Mémoires du Geological Survey : the iron ores of Great-
Britain , part. Il, p.
103.
(a) L'argile renferme un tiers, ou au plus moitié, de son poids en alumine.'
nies, en minerai et houille, par une même étendue du territoire houiller : 15 tonnes de charbon pour 5 tonnes de minerai , par chaque mètre quarré du sol exploité. Mais
cela même prouve que, si toute la fonte actuellement produite par le Sud-Staffordshire devait être fournie par les seuls minerais houillers du pays, il faudrait, relativement à la richesse souterraine, extraire plus de minerai que de houille, c'est-à-dire atteindre le chiffre de 1. y5o. 000 tonnes au lieu de 1 million. Le prix de revient du minerai lithoïde, abstraction
faite du bénéfice de l'exploitant, est à peu près le même dans le Staffordshire que clans le pays de Galles, malgré la différence du taux des redevances,
Prix de revient de urinerai houiMer.