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du plateau, paraissent correspondre à d'anciens rivages de la mer carbonifère; mais pour la partie occidentale, il y a une interruption et plusieurs lambeaux de terrain houiller sont alignés suivant une direction N. i5° E. Ils s'observent sur une
longueur de i60 kil. à Pleaux, Mauriac, Bort, Pontaumur, Saint-Gervais, Saint-Éloi, le Montet, Noyons, Fins et Decize. Bien qu'isolés aujourd'hui, ils ont sans doute été réunis et ils
semblent indiquer la trace d'une vallée houillère qui traversait le plateau central dans la direction indiquée. M. D orlhac pense en outre que les trois dépôts houillers de Brassac, de Fressanges et de Langeac qui sont isolés au milieu du plateau central appartenaient aussi à une même vallée houillère qui s'étendait de l'Alognon k Lavaudieu. La lacune qui existe entre la Senouire et Longeac est attribuée à un bouleversement pos-
térieur au dépôt houiller qui aurait causé une solution de continuité sur une longueur de i8 kil. La trace de dislocations violentes se retrouve d'ailleurs à Langeac, à Lugeac, à Lamothe
et en général dans la partie est où le gneiss a été renversé par-dessus le terrain houiller. M. Do rl hac admet même que cette vallée houillère se réunissait à la vallée occidentale, et qu'entre Brassac et Moulins il peut exister des lambeaux de
terrain houiller qui sont cachés par la grande épaisseur du terrain tertiaire. Westphalie.
POUR L'ANNÉE 1860.
REVUE DE GÉOLOGIE
M. R. Lud w i g (i) a fait la découverte de mollusques d'eau
douce dans les terrains carbonifères de la Westphalie. Les couches fondamentales de ces terrains sont d'origines marine, néanmoins une bivalve d'eau douce (anodonte minima, R. L.) se trouve déjà dans les couches du Blackband (minerai de fer carbonaté argileux) de Milhlheim. Les étages inférieurs du terrain
houiller proprement dit renferment des individus de Cyrena (Cycles) rostrata, B. L., et les étages moyens des unio securiformis, R. L.; anodonte lucide, R. L., et dreissena Feldmanni, R. L. La première et la dernière de ces trois espèces, associées à la cypris incisa, R. L., se retrouvent également dans l'étage supérieur d'Altenessen. Les horizons les plus élevés enfin sont caractérisés par la présence de l'anodonte procera, R. L., et de la dreissena laciniata, B. L. Dans tous les individus, en par-
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M. le docteur V ô lger a proposé pour les bassins houillers de l'Erz,gebirge, une division nouvelle qui n'est pas d'accord avec celle qui a été adoptée jusqu'ici. D'après M. Vihlger il conviendrait de distinguer cinq bassins houillers; mais l'un des auteurs de la belle carte géologique de la Saxe, M. Naumann, a montré que cela n'est pas possible: i° La division proposée ne diffère de
la sienne qu'en ce que le bassin houiller de l'Erzgebirge proprement dit est partagé en deux, celui de Chemnitz et celui de la Mulde, et en ce que, par une association contre nature, la moitié ouest de son bassin d'Ébersdorf est réunie au bassin de Chemnitz. 2.° La position des couches, contrairement à l'opinion de M. Volger n'est nullement en relation visible avec le partage des cours d'eau. Tout au plus cela aurait-il lieu pour le bassin de Flôha et pour l'extrémité sud-ouest de celui de la Mulde. 5" Les changements survenus dans la position originaire des couches sont antérieurs au dépôt du Bothliegende pour la formation houillère ancienne, et même pour la plus grande partie de celle qui est la plus récente. Aussi n'est-il pas possible de conClure avec sûreté quelle est la position des
couches du terrain houiller, d'après celle du Rothliegende. En résumé, M. N a um aun ,observe qu'il y a toujours lieu de distinguer en Saxe deux formations houillères, l'une ancienne,
l'autre plus récente; la première se trouve dans les bassins de Hainichen et d'Ébersclorf; la deuxième dans le bassin de l'Erzgebirge et dans le petit bassin de Flôha qui lui est contigu. Les divisions qu'il pourrait y avoir convenance à. établir dans le bassin de l'Erzgebirge ne sauraient d'ailleurs être basées sur de simples considérations topographiques.
M. Guillemin (1), à la suite d'explorations faites dans la Russie d'Europe, a déterminé les emplacements dans lesquels
il convenait de faire les grands sondages, destinés à la recherche de la houille ou de l'anthracite à partir de la ligne de
chemin de fer de Théodosie à Moscou. Dans le gouvernement de VVladimir, les couches du calcaire carbonifère sont horizontales. Le terrain jurassique repose immédiatement sur ces couches à Jelatma et Kasimowo, et il est inutile de rechercher le terrain permien dans cette région. On
tie d'une conservation parfaite, le test a été remplacé par une couche de spath calcaire, çà et là à enduit pyriteux. (I) Mollusques d'eau douce dans les terrains carbonifères de Weslphalie.
Saxe.
(e) Berg HCtlen. Zeit., 1360; 193 et
477.
la(2R)Buiell.. géol. (e s.), XVIII, 1880; 232. - Exploration minéralogique dans uss
TOME XX ,
186
A
tl2
Russie.