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mite du bone-bed et des marnes du k.euper est bien marquée, mais elle est difficile à saisir entre le bone-bed et les couches amm. psilonotus. La limite entre le keuper et le lias a également fourni le sujet d'un mémoire à M. Sc hl ô n ba ch (i). Voici ses conclusions: i° sous le lias inférieur à Ammon. psilonotus, se trouve dam les environs de Salzgitter une argile brun rouge et grise, sans fossiles, qui n'appartient plus au lias et répond au bone-bed supérieur ; e" ces argiles recouvrent des grès très-épais, qui
ont tantôt été rapportés au lias, tantôt au keuper. Dans les couches supérieures, un peu schisteuses et très-bien réglées, se trouvent beaucoup d'empreintes végétales de cycadées, de fougères, d'équisétacées , de calamites arenaceus; au-dessous sont des grès exploités, avec couches subordonnées d'argile; an-dessous encore des argiles foncées, grises ordinairement, qui alternent avec des couches de grès, peu compacte, et ren-
ferment dans leur partie inférieure le vrai bosse-bed reposant immédiatement sur les marnes du keuper ou séparées seulement de ces marnes par une mince couche de grès. Les
Sud de l'Angleterre.
Poun L'ANNÉE i860.
REVUE DE GÉOLOGIE
dents fossiles de ce bone-bed ont été déterminées par M. Plien in ge r (2); elles appartiennent aux genres Microlestes, Trichodus, Xystrodus, Acrodus, Ceratodus, Saurichtys, Ilybodus, Desmacanthus. D'après les observations de M. Wr igh t (3), les lits à avicula contorta,, qui serven t de base au lias, contiennent une faune d'un
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ont considéré les poissons du bone-bed anglais comme spéciaux
à cette brèche, ou comme appartenant à des espèces bien connues du muschelkalk allemand. Le général Po r tl o c k, qui a
trouvé ces lits dans le nord de l'Irlande, y a reconnu des fossiles du muschelkalk ; et Sir Charles L y ell, en se guidant par la faune ictliyologique, a placé le boue-bed dans le trias. M. Wright s'attache à démontrer que les conchifères sont spéciaux à cette zone, et qu'aucun ne semble passer dans le
véritable lias. Quelle que soitla place de lazone à Avicula contorta, les couches à Ammonites planorbis qui la surmontent appartiennent
certainement au lias; les ammonites y font leur première apparition sous la forme unique de l'Anam. planorbis. Plus haut viennent les calcaires avec Amm. Bucklandi, contenant un grand nombre des ammonites que de Buch groupait sous le nom d'arietes, A. Conybeari, A. angulatus, etc. Au-dessus, la zone à Amm. Turneri est caractérisée par cette ammonite, et par une abondance de Pentacrinus tuberculatus.
Cette zone marque un horizon de sauriens, de même que la partie inférieure de la zone à Amm. planorbis ; après, enfin, viennent encore, du bas en haut, la zone de l'Amm. obtusus, formé de calcaire gris argileux, la zone de l'Amm. oxynotus, formée d'argiles foncées, imprégnées de fer, et la zone àAmm. raricostatus, de composition analogue, contenant Pllippopo-
dium ponderosum, le Grypha obliqua, etc. Là se termine le
caractère spécial ; plusieurs des con chifères y sont identiques à des espèces trouvées seulement clans les couches de SaintCassian et de Kôssen. Ces couches remarquables ont été rangées par certains observateurs dans le trias, par d'autres dansle lias ; la différence d'opinion parmi les géologues tient à ce que la majorité des espèces a un facies triasique, tandis que quelques-unes seulement passent dans le lias. En Angleterre, au contraire, en fixant la place des lits à Avicula contorta, on s'est guidé surtout par des caractères lithologiques, bien qu'en s'appuyant aussi sur les fossiles que l'on a considérés comme liasiques. Sir Ph ilip Eger ton et Agassiz
lias inférieur. M. J. Martin (s) a donné une description de l'infra-lias dans la Côte-d'Or. 11 présente d'abord un aperçu stratigraphique des assises liasiques inférieures à la zone de la gryphée arquée.
N. Jahrb. v. Leonhard, 5860; 511. N. Jahrb. v. Leonhard, 1860; 694. Sur la zone de l'Avieula contorta el le Lias du Sud de l'Angleterre, par T ho m as Wright. (Oeolog. Society, vol. XVI, e' novembre 1360.)
(1) Paléontologie stratigraphique de l'infra-lias du département de la Cite-d'Or, suivi d'un aperçu paléontologique sur les mêmes assises dans le Rhône, l'Ardèche et l'Isère, par M. Jutes Mar tin. (Mémoire présenté à la
L'ensemble de ces dépôts est divisé par l'auteur en trois groupes principaux, savoir : Parkose, la lumachelle et le foiede-veau.
L'arkose, dépôt essentiellement de transition, comprend un certain nombre de couches, tantôt granitoïdes, arénacées ou gréseuses, plus rarement marneuses, dont les accidents métamorphiques ont fréquemment changé la nature et l'aspect.
Société géologique le 16 mai 1855,)
Bourgogne.
Infra-lias.