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REVUE In ÇiÉ0LOG1E
Pico en 1720, de Terceira en 1761, et de Saint-George en '808; en 1811, près de Saint-Michel, apparut l'île Sabrina, qui fut ensuite engloutie par les flots. Les roches volcaniques des Açores sont le basalte, le trachyte, le trachydolérite. Elles sont pauvres en minéraux accessoires, et les zéolithes y manquent presque entièrement.
Parmi les laves basaltiques il en est qui sont compactes, gris noirâtre foncé, et alors elles ont peu d'olivine ou d'augite. D'autres qui sont bleuâtres, à structure grenue, en renferment au contraire beaucoup. Les laves trachytiques renferment plus souvent de l'orthose vitreux (sanidine) que de l'oligoclase. Une des variétés les plus répandues est même en grande partie formée par le sanidine. Quelquefois elles se réduisent à une pâte homogène. Elles sont d'ailleurs accompagnées par du tuf, du trass, de l'obsidienne et de la ponce. Enfin, une série de roches formant le passage entre le basalte et le trachyte contiennent à la fois de l'augite, du péridot, du sanitline, du labrador. A Graciosa, on voit se succéder, dans l'ordre ascendant, des laves formées de trachyte, de trachydolérite et de basalte. A Corvo , les assises inférieures sont trachytiques ; puis elles
deviennent basaltiques, trachydoléritiques et de nouveau basaltiques. Les alternances de ces différentes laves sont très-remarquables aux Açores, et comme le remarque M. Dar.
tung , elles se sont continuées sur la même place pendant une très-longue durée..
L'examen des débris d'êtres organisés provenant de l'île Sainte-Marie a montré à M. H. G. Br onn que les couches infé-
rieures de cette île datent de l'époque tertiaire; et depuis, un soulèvement a relevé les montagnes qu'elles forment, d'un cin-
quième de leur hauteur actuelle au-dessus du niveau de la mer. Les mollusques trouvés à l'état fossile sont surtout des
Asie. Steppe des Kirghizes.
pecten et des cardium. Sur 50 espèces, il y en a 13 qui ont été observées dans d'autres contrées et 10 qui sont nouvelles; du reste, elles paraissent se rapporter à l'étage que M. Mayer a nommé mayencien, c'est-à-dire au miocène supérieur. Deux voyageurs russes, MM. Severstoff et Borszcrov (1), si(t) Bulletin de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, 1860, 11, i95.
N. Severstoff et G. Bor szczov. Observations géologiques faites dans la partie occidentale des steppes des Kirghizes.
POUR L'ANNÉE 1860.
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gnalent les terrains suivants dans la steppe des Kirghizes t° Terrain permien formé de grés rouge avec gypse et sel gemme; 2° Terrain jurassique, marnes blanches à gryphées arquées (?) et marnes noires pyriteuses; 3" Grès vert avec marnes, contenant des bélemnites ; 4° Craie blanche; 5. Terrain tertiaire formé de grés rose avec huîtres, de conglomérat coquillier, nommé calcaire Caspien et de couches marneuses avecOstrea, CoriTurritelles, Carcliacées. Les formations les plus récentes consistent en alluvions, en dunes sableuses et en produit des salses.
M. le général E. o ffm ann (i) a publié un ouvrage dans lequel il fait connaître l'oural septentrional et la chaîne PaiKhoï. L'exploration a porté sur la partie septentrionale de l'Oural, c'est-à-dire sur celle qui s'étend depuis le district des mines de Petropavlovsk jusqu'à la mer Glaciale. La détermination des fossiles recueillis par l'expédition a été faite par
M. de Keyserling.
Une carte géologique de l'Oural méridional a été présentée par M. B. v on Co t ta à la Société des mines de Freiberg de la part des auteurs MM. M egli tz k y et A. A n t ip off (2). Les schistes cristallins forment l'axe principal de la chaîne; ils sont recouverts des deux côtés par le terrain silurien. Le dévonien est à peine représenté; mais sur les deux versants, on trouve le calcaire carbonifère et l'analogue du terrain houiller. Le terrain, permien ne s'observe que sur le versant ouest ; tandis qu'à l'est, du côté de l'Asie, le terrain tertiaire, qui forme des steppes repose immédiatement sur le carbonifère. Un petit lambeau de craie mérite encore d'être signalé. Les roches éruptives sont surtout la serpentine, le granite, le porphyre, la diorite. A l'est et dans la steppe, beaucoup de filons de quartz s'élèvent comme des murs au milieu du terrain tertiaire; ils sont un peu aurifères, et l'or qui est exploité en cet endroit dans le terrain de transport paraît provenir de leur destruction. Ces filons courent parallèlement à la chaîne de l'Oural, c'est-à-dire du sud au nord, et il en est généralement de même pour les autres filons métallifères de cette contrée.
InstiL, 5 janvier 1859; 7. Berg. Hiitten. Zeit., 1360; 495. Carte de l'Oural méridional en 4 feuilles avec s vol. tle texte en langue russe.
Curai.