Annales des Mines (1862, série 6, volume 1) [Image 44]

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RAPPORT AU j%11NISTRE

compte, n'est pas concluante; quelle est celle qui méritera ce titre (*) ? On petit dire ciné, entrer li.ancheinent dans là Vôle de la siippression de la fuinée, et se mettre en mestire de la

réaliser prochainement, les conipagnies n'attendent plus qu'une chose : une mise en demeure de l'Administration supérieure.

SUR L'EMPLOI DE LA HOUILLE DANS LES LOCOMOTIVES.

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Mais il importe, d'un autre côté, de remarquer qu'en matière de délais, il faut se garder d'exagérer. Il y a toujours une première période pendant laquelle on ne fait abso-

lument rien, et cette période est d'autant plus longue que le délai lui-même est plus long. L'interdiction de la fumée des locomotives pourrait, selon

moi, dater du i" janvier s 866, sans, préjudice d'ailleurs

L'injonction adressée aux compagnies pourrait être forformidée à peu près ainsi « A partir du la fumée des locomotive S en « marche ou en stationnement, est interdite, chacun étant « libre 'du choix du moyen, pourvu qu'il atteigne le « but. » Il est évident d'ailleurs qu'un délai assez prolongé serait nécessaire ; la transformation d'un foyer ordinaire en foyer Tenbrinck, par exemple, est assez coûteuse et assez longue, et une telle opération, étendue à une fraction considérable de l'effectif, devrait nécessairement être répartie sur plusieurs exercices. Cette transformation coûte 2. 5oo francs environ, dépense qui, au surplus, sera rapidement couverte par l'économie de combustible, soit qu'on substitue le gros au coke ou le tout --Tenant au gins ("). (*) Voir la note F. (") Voici les prix de la transformation des 5 machines en service sur le chemin de l'Est N°. 91 0,1/4 16. 21.

196..

4.875 francs (*). 2.684 2 199 2 199 2 595

Ces chiffres ne comprennent pas les frais générawl. (*) Cette machine, la première qui ait été transformée, a subi de nombreux remaniements.

des mesures à'prendre pour Utiliser plus complètement dès

à présent les palliatifs dont on dispose, et notamment le souffleur. Les compagnies qui ne se seraient pas mises en mesure à cette époque, en seraient quittes alors pour ne plus brûler de houille, de houille fumeuse, du moins, et elles l'auraient voulu. Mais aucune; à coup sûr, ne se mettra dans cette situation.

L'Administration ne repousserait pas d'ailleurs les demandes de prolongation de délai fondées sur des motifs valables. Mais, je le répète, une échéance trop éloignée à des inconvénients; dans le début, elle est trop lointaine pour qu'on S'en préoccupe, et quand le terme se rapproche, on l'a oublié. COUCHE.

Paris, le 20 janider 1862.