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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
EN ANGLETERRE.
dissolvent de toutes pièces dans ces siliCates (1). Inutile de montrer que cette suroxydation accroît encore la basicité
Que si l'on veut, d'ailleurs, accroître encore la propreté de ces fers, il suffit de quelques additions salines ou manganésées, comme celles dont on fait un fréquent usage, vers la fin du travail, en Angleterre aussi bien que sur le continent. On objectera sans doute qu'un semblable procédé arrête l'affinage avant le départ complet du carbone et des quelques autres éléments qu'une épuration préalable imparfaite aurait pu y laisser. Qualité que ce procédé exige dans les fontes. - A cet
des scories. Les deux causes se réunissent ainsi, vers la fin d'un sou-
lèvement prolongé, pour amoindrir la fluidité des scories, c'est-à-dire pour compromettre la propreté ultérieure du fer.
C'est là, pour le dire en passent, un trait du puddlage qui explique une bonne partie des différences observées entre l'affinage au réverbère et celui au petit foyer. Ainsi l'affinage en fer jeune, aciéreux, recommandé précédemment au point de vue de la soudure, offre encore l'avantage de donner des loupes plus faciles à épurer de leurs
scories. Le procédé qui nous occupe produit, en effet, quand il est appliqué avec soin, des barres brutes d'une propreté et d'une netteté relativement très-grandes. (i) L'un de nous, dans ses Recherches sur les réactions de l'affinage (Annales des mines, 5' série, tome XV), avait observé la, présence constante du peroxyde de fer parmi les éléments des scories. Plus récemment, M. le docteur List, professeur à Hagen, a déterminé exactement les proportions de peroxyde de fer contenues dans ces silicates, aux diverses périodes de l'affinage (*). Ces proportions sont généralement assez fortes : pendant la fu-
sion, la teneur en yeroxyde, d'abord de itt p. ion, descend à 5, malgré la combustion directe qu'on sait alors avoir lieu sur la
fonte. M. List attribue cette variation à l'absorption de l'excès d'oxygène par le silicium, le manganèse, le phosphore, etc., qui disparaissent à ce moment. Pendant les deux brassages, le contenu en peroxyde se relève à 15 ou 16 p. 100, tandis que la proportion d'oxydule se réduit no-
tablement, double fait que M. List explique, d'abord par l'action oxydante de l'air sur les scories ou sur les grains de métal amenés à la surface par l'effervescence ; ensuite et surtout par l'action réductrice du carbone sur l'oxydule des scories. Enfin, de la chute de l'effervescence jusqu'à la sortie des loupes,
le contenu en peroxyde passerait de 15 ou 16 p. Ion au chiffre
énorme de au ou 25.
(*) Berg-und-Hutten-mannische Zeitung von Kerl und Bornemann (numéro du 13 décembre dos) liber einfluss der sehlacken beim Puddel-process, par IO, le docteur List,
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égard, nous dirons encore qu'a moins de fontes trèsimpures, le bénéfice d'une plus grande propreté et d'une plus grande homogénéité dans le fer jeune fera plus que compenser son léger défaut d'affinage. Il y a, nous le répétons, peut-être plus à craindre, pour la qualité définitive du produit, des scories pâteuses que donne un soulèvement prolongé, que de quelques traces d'éléments étrangers. Qu'on n'oublie pas, au surplus, que l'affinage se poursuit pendant les élaborations mécaniques, de façon à éliminer ces impuretés..
Quoi qu'il en soit, s'il faut au boiling process des fontes susceptibles d'une grande fluidité, ce qui vient d'être dit Montre aussi qu'elles doivent offrir un certain degré de pureté.
Les meilleurs résultats qu'obtienne ce procédé, c'est avec
les fontes d'hématites du Cumberland et du Lancashire fontes au coke et à l'air chaud. A peu près au même rang, viennent les fontes grises à l'air froid et au coke, livrées par quelques hauts fourneaux du pays de Galles (Bleanavon et Pontypool), qui fondent un mélange de minerais houillers et d'hématites du Cumberland. Enfin, exclusivement appliqué aux fontes grises du Staffordshire (fontes de minerais houillers, à l'air chaud, à la houille ou au coke mélangé de houille), l'affinage en une