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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
tipliés des procédés I -et II, sont des causes de dépenses considérables. Aussi leurs produits, qu'on compare aux fers au bois, se vendent-ils, en Angleterre, à peu près les mêmes prix que ceux-ci chez nous, c'est-à-dire deux ou trois fois ce que l'on vend les fers simplement laminés. Comment les consommateurs se sont habitués aux qualités Il est donc bien certain que c'est par le sainférieures.
crifice de la qualité que l'on est parvenu à réaliser les plus fortes économies. Mais, d'un autre côté, la qualité est une propriété du fer qui, dans la pratique, n'a rien d'absolu ; pour.le.consommateur, un fer est bon qui trouve emploi et qui satisfait à l'usage auquel on le destine. Une fois fixé
sur les limites qu'a cet égard il lui suffit d'atteindre, le fabricant n'a plus d'autre préoccupation que de le préparer au meilleur marché possible. Dans cet ordre d'idées, le consommateur anglais, encouragé par les prix de plus en plus réduits des qualités inférieures, s'est étudié à substituer celles-ci aux bonnes marques d'autrefois. Il y a généralement réussi, et l'on peut dire avec M. E. Martin (1) : « Il n'est pas douteux qu'en (c Angleterre les ouvriers, clans tout ce qui est commercial, se sont habitués à employer avec beaucoup d'habi» Les développements t leté les mauvaises matières de la consommation ont aussi favorisé ce mouvement, car la plupart des emplois nouveaux et des plus importants en sont venus à réclamer, à tort ou à raison, des qualités inférieures. Réaction contre les tendances à la dépréciation de la
Disons cependant qu'une réaction est imminente, et ce qui prouve que les procédés expéditifs du travail mé(i) Enquéle du traité de commerce avec l'Angleterre. Industrie métallurgique, tome I", p. 512 (fers, fonte, aciers, etc.). M E. Martin
ajoute avec raison qu'on est, chez nous, entré largement clans la même voie.
EN ANGLETERRE.
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canique sont pour beaucoup dans la dépréciation de la qualité, c'est que cette réaction paraît s'attaquer spécialement au défaut de propreté et d'homogénéité, aux défauts de densité et de soudure. Seulement on ne cherche pas le remède dans les anciens moyens mécaniques; on les cherche, nous l'avons déjà dit, dans la fusion du fer (homogeneous metal et autres produits analogues dont nous reparlerons à la section des aciers). 5 5. Répartition des diverses qualités de fer entre les districts de forges anglaises.
En ce qui concerne les barres marchandes, leur production totale se divise fort inégalement entre les différentes qualités de fer dont il vient d'être question. i° Les marques « bon ordinaire » du Staffordshire en forment près de la moitié. En outre, la presque totalité des fers marchands fabriqués par des procédés analogues à celui
du Staffordshire, en Écosse, dans le Cleveland, dans le Derbyshire, etc., se rangent encore dans cette catégorie. 2° Les qualités tout à fait *supérieures ne comptent peutêtre pas pour 1/15 dans le total des barres marchandes. Il faut toutefois observer qu'entre ces qualités exceptionnelles et les marques précédentes il y a des passages, connus sur les classifications anglaises sous les noms de best, best-best, scraps-bars, etc., etc., qualités dont on ne peut fixer la proportion, mais qui, sans doute, élèvent la somme des barres de choix d'une manière très-notable. 5° Enfin les qualités communes ou tout à fait inférieures, forment à peu près le 1/5 ou le 1/6 de la production totale du Royaume-Uni. Chacune des sortes i° et 2° fait la spécialité d'un district, la première du Staffordshire, la seconde du pays de
Galles. Déjà, dès l'introduction de notre mémoire, nous avons esquissé les causes de la spécialisation du travail dans les divers bassins de la Grande-Bretagne. .Nous y re-