Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
86
EN ANGLETERRE.
de, fontes grises au coke et à l'air froid (fontes (le minerai houiller exclusivement), les susdites expériences contredisent ce qui précède sur la qualité à chaud des fers du
fortes criques, il n'en faut pas conclure qu'ils soient im-
Sfaffordshire. Mais il faut tenir grand compte des exigences de nos ateliers maritimes, habitués depuis longtemps à ne consommer
ateliers anglais. Les mêmes fers ont été essayés à froid, conformément au programme suivant : « ...... Le fer sera rompu sans incision au moyen d'un marteau à bras du poids de 12 kil, pour les gros échuttillons et de 8 kil. pour les petits. Ces marteaux sont manoeuvrés à tour de bras par des frappeurs de profession.
que de bons fers au bois ; il faut savoir les conditions de leurs expériences ; les voici quant à l'épreuve du perçage à chaud : (C
« Sur une barre chauffée au blanc, en percera consécutivement, clans un bout de cette barre, deux trous paral-
lèles d'un diamètre égal aux deux tiers de la largeur du fer pour les fers plats, aux trois quarts pour les fers carrés ou ronds. Les fers ronds, pour subir cette épreuve, («levront être aplatis du tiers environ de leur diamètre. La distance entre les trous sera égaie au diamètre de chacun des trous. Le premier trou devra se trouver à une distance
de l'extrémité de la barre égale à une fois et demie ce diamètre. « Cette épreuve s'applique à tous les échantillons, mais
elle a lieu en une seule chaude pour les fers quarrés et ronds ayant jusqu'à 6o millimètres de. côté et 70 millimètres de diamètre, ainsi que pour les fers plats de moins de 6o millimètres d'épaisseur, tandis que pour les échantillons supérieurs, elle a lieu en deux chaudes,
« Le fer, dans l'épreuve dont il s'agit, ne devra pi se
.,
187
ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
propres à la plupart des usages à chaud. Encore une fois, il
vaut mieux. à cet égard s'en rapporter à la pratique des
Le fer, dans cette épreuve, ne devra se briser qu'après avoir été ployé et redressé au moins quatre fois; ces ploiements auront lieu en sens opposé ; la section de rupture aura l'apparence (l'une déchirure et ne devra montrer
« que du nerf. « On mesurera à la presse hydraulique la ténacité et" -« l'allongement des barres. Cette épreuve aura lieu sur les « équarrissages et diamètres naturels der6 à 4o millimètres par un étirage à chaud, exécuté transversalement a l'en« clume et sans parage. Les barres essayées auront toutes «1 mètre de longueur dans la partie égale au calibre où doit s'effectuer la rupture.
« La ténacité des barres en essai ne devra pas être kil, par millimètre quarré et l'al« longement à la rupture devra être au-dessus de 16 «. trouvée inférieure à
52
p. 100. »
« fendre ni se gercer d'une manière sensible. » Outre ces essais à chaud, la marine fait encore subir jusqu'à trois redressements d'une même chaude. redressements à 900, pendant lesquels les criques ne doivent point dépasser certaines dimensions. On voit combien cette épreuve est sévère, câmbien 'elle peut le devenir encore plus entre les mains d'un forgeron habitué au travail d'excellents fers. Aussi de ce qu'au per-
Les résultats donnés par les fers laminés du Staffordshire ont été les suivants Us avaient un grain moyen et un nerf court de couleur gris sombre; ployés à froid, à 900 et redressés, ils cassaient
çage à chaud, les fers laminés du Staffordshire ont donné de
tique des ateliers anglais; on y a toujours reconnu aux
net au deuxième redressement, au lieu de supporter les quatre exigés. Ils offraient une ténacité convenable à la presse
hydraulique, mais ils y prenaient un allongement exagéré. Ces résultats concordent assez bien avec ceux de la pra-