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FUSION DE L'ACIER
AU FOUR A RÉVERBÈRE.
d'Ivoy en plaques semblables à celles de la charge précédente.
turer la sole et que l'on en retire seulement à la fin de la
La fusion marcha régulièrement, et tout l'acier paraissait parfaitement fondu à quatre heures et demie du
Nous observâmes l'état intérieur du four après la cou-, lée. Les parois verticales étaient en bon état, les joints»
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matin. On le laissa en pleine fusion encore pendant 2,50, dans l'espérance de dissoudre tous les carcas, s'il en était resté sur la sole. Le 7, à sept heures du matin, on opéra la coulée, dans une poche préalablement chauffée, au moyen de laquelle
on versa dans les lingotières l'acier sorti du four. Nous obtînmes kil.
lo Quatre lingots pesant 20 Un fond de poche pesant
En tout Comme on avait chargé 445 kil., il manquait pour compléter la quantité chargée
365 76
459 6
445
Néanmoins, le déchet même au creuset étant toujours au minimum de 2 p. ioo, par suite de la présence de scories
et autres impuretés dans l'acier brut, et devant être à peu près double avec des aciers puddlés simplement ébauchés, comme ceux que nous employions, nous n'aurions dû obtenir que moins de 43o kil. , s'il n'était pas resté de l'acier de la précédente fusion dans le four. Comme nous en avions obtenu 459, il s'ensuit que g ou io kil. de l'acier resté dans le four .étaient venus avec la nouvelle charge, soit que toute cette charge eût fondu en dissolvant une
partie des carcas qui avaient pu rester sur la sole, soit qu'elle eût simplement entraîné de l'acier déjà liquide à la première opération, dont l'écoulement avait été arrêté par quelque obstacle resté *sur la sole lors de la première coulée. Le résultat que nous venions d'obtenir nous encouragea à continuer les opérations et MUS fit présumer. que nous retrouverions peu à peu le reliquat de la première fusion, sauf cette partie qui est toujours nécessaire pour sa-
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campagne.
des briques paraissant seulement un peu ouverts. Les autels étaient intacts. La voûte seule avait été sensiblement attaquée, toujours par les joints, et les extrémités des briques avaient déjà pris la forme pyramidale que nous avons signalée, par suite du creusement des joints. Les matières pâteuses tombées de la voûte formaient sur le bain de laitier une sorte de croûte ou de couenne continue, résultat que nous n'avions pas observé avec l'emploi du verre à bouteilles. Nous fîmes enlever, au moyen de râbles, la majeure partie de cette couenne, qui était principalement formée des grains de quartz entrant dans la composition des briques de la voûte.
La grille et le four étant nettoyés, nous fîmes procéder à un troisième chargement le 7 février, à dix heures et demie du matin. On ne mit à ce moment que les deux tiers de la charge. Le surplus fut ajouté à onze heures. Nous agîmes ainsi parce que l'acier était chargé froid, comme dans les deux opérations précédentes, et que nous craignions de refroidir la sole en introduisant à la fois une trop grande quantité de métal à une aussi basse température. La charge se composait de Acier puddlé de fonte d'Ystalifera, en plaques Acier puddlé de fonte d'Ivoy, premier choix Total
357 68
425
L'acier d'Ystalifera était très-ferreux, bien que ce fût le meilleur du lot. Cette fonte paraît avoir peu de qualité aciéreuse, et prendre très-vite au puddlage les caractères du fer à grain. On remarquera que noùs ne faisions que de petites charges, bien que le four eût pu contenir aisément