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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
A défalquer : rognures, rebuts et scories Revient é l'usine des 9.400 liv. Idem.
des 1.015 kil
EN ANGLETERRE.
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Il s'agit là de barres obtenues de paquets en fer puddlé et de Observations. fontes moyenne qualité. Avec des fers puddlés à G liv. 5 Ou (i liv. lo, dont une
partie serait préalablement imitée, on arriverait aux prix de revient de 8 liv. 5 à s liv. m.
Ou calculera aisément aussi de combien s'élèvent ces prie, quand on prépare les fers de riblons (s.craps ires), pour les diverses sortes de Best. Les revients oscillent alors entre s liv. in et 9 liv. 10 sh. Enfin, avec des fers puddlés à 4 liv.15 ou 5 liv., on fabrique des barres communes à 6 liv. te .0 G liv. 15. Pour rendre ces prix de revient comparables aux prix de vente,i1 faudrait encore ajouter de 5 à tO oh. peur transports jusqu'au marche, soit un prix de revient définitif th; 7 liv. 10 à 7 11,7.15, ou bien 185 à 190 fr. les 1.000
S G. Comparaison de ces prix de revient à ceux des époques antérieures.
Il faut d'abord se souvenir, au sujet de cette comparaison, que le prix des fontes varie avec celui des fers. Ainsi en 186o les fers se vendant 7 liv. 10, les fontes correspondantes se cotaient 5 liv. 15, tandis qu'eu 1856 les premiers se payaient 9 liv. et les secondes 4 liv. à 4 liv. Io. Avant donc de comparer les prix de revient actuels à ceux de l'époque du voyage métallurgique, par exemple, rappe-
lons qu'alors les fontes grises d'affinage valaient 4 liv.
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tau l du coût de's fers marchands (p. us, t. II) que les auteurs donnent même comme celui de la verge de fenderie, on voit qu'ils ne comptent pour laminage et fenderie que
7 sh. par 2.400 liv. Comme les chiffres de main-d'uvre qu'ils citent à l'article du fer brut, ne semblent point établir qu'elle fût notablement moins élevée alors qu'aujourd'hui, on peut en induire que le chiffre de 7 sh, est trop bas. L'écart des prix de, revient des deux époques doit donc être pour le fer fini au moins de 15 sh. comme pour le fer brut: Causes de l'abaissement des prix de revient. De la comparaison de nos tableaux avec ceux du Voyage métallurgique , n'en ressort pas moins cette conséquence: c'est
à la suppression du mazéage et à l'abaissement du prix des fontes qu'il faut surtout attribuer la différence en faveur des revients actuels.
Après tout ce qui a été dit précédemment, ii n'est pas besoin de se demander si les produits des deux époques sont comparables sous le rapport de la qualité. A cet égard, l'opinion même des maîtres de forge du Staffordshire est bien franchement pour la négative.
( Voyez p. 52, tom. Il de cet ouvrage). De même les auteurs
de ce travail comptent la houille à 6 sh., lorsqu'elle en vaut 7 1/2 aujourd'hui. Les prix rapportés pour 1828 sont de 6 liv. Io sh.
S 7. Débouchés et modes de vente du Sta ffordshire. Prix des fers:
Io d. 1/2 les 2 ,Lloo livres de fer puddlé et 8 liv. i sh. 4 d. le fer fini, de marque ordinaire. En ajoutant à ces chiffres les loyers d'usines et intérêts du fonds de roulement qui n'y sont pas compris, on arrive à 6 liv. 14 ou 6 liv. 15 sh. et à 8 liv. 8 sh. ou 8 liv. 9 sh. la tonne de 2,400 livres. Remarquons que l'écart des prix de revient du fer puddlé en 1828 et en 186o serait de 15 sh., tandis que l'écart des prix du fer fini ne serait que de ii à 12. Il doit y avoir quelque erreur dans le prix de revient du fer fini cité dans le Voyage métallurgique. En jetant les yeux sur le dé-
Le comté du Statfordshire, situé au centre de l'Angleterre, à 150, 200 ou 220 kilomètres des ports de Liver-
bénéfices des maîtres de forge aux diverses périodes de ce
pool, Cardiff, Newport, Londres et Hull, est naturellement privé des facilités pour le commerce d'exportation qui ca-
ractérisent les autres districts du Royamne-Uni. Ce bassin houiller, celui peut-être de toute l'Angleterre où la richesse souterraine est la plus condensée, semblait donc condamné à ne prendre qu'une part fort réduite au mouvement industriel de ce siècle: Ses débouchés semblaient limités à son propre territoire et aux comtés voisins,