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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
EN ANGLETERRE.
Sciage des rails. Le dressage à chaud se fait par quelques coups de maillet ou par quelques secousses données au rail sur le banc à scier. L'affranchissement aux deux bouts à la fois, plus sou-
à celles de la presse à froid (Straightening-machine). Les fig. 22 et 23, Pl. VI, représentent une presse de cette sorte à double marteau. Un arbre coudé a reçoit sur chacun des coudes, calés à
vent à chaque bout successivement, mais de la même
do°, un excentrique c auquel s'articule la tige T d'un marteau m. Cet arbre est porté par un bâti en fonte M,
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chaude, est une pratique aujourd'hui générale, non-seulement dans le pays de Galles, mais encore dans toute l'Angleterre. La disposition la plus ordinaire de l'appareil d'affranchissement est la suivante : un axe de i mètre à lm,20 de long, porte deux scies de mètre à ).m.4o de diamètre ; aux deux extrémités de cet arbre et dans le prolongement
venu à la coulée avec deux enclumes EE. A celles-ci se rattachent les supports ss' de rouleaux RR' placés à la hau-
de la dernière cannelure finisseuse sont disposés deux
teur des enclumes. Les rails déposés, après le limage à chaud, sur des bancs de recette situés à la hauteur des rouleaux MI', glissent sur ceux-ci jusque sous les marteaux mm', moyennant une très-faible dépense de main-
bancs de sciage, l'un entre le laminoir et la première scie,
d'oeuvre.
l'autre au delà de la seconde. Le rail amené sur le pre-
Force motrice d'une batterie de presses. -Dans la plupart des forges à rails, un même arbre a dessert de 4 à 6, sou-
mier banc, l'extrémité antérieure en face de la scie correspondante est fixée sur le banc ; ce premier bout affranchi, on pousse le rail sur le second banc, qui est muni d'un arrêt par lequel on détermine exactement la position du second trait de scie. Le rail affranchi passe immédiatement aux limeurs à chaud. Vitesse et force des scies. Les scies tournent à une vitesse de 8 à. 9oo tours, parfois même à12 OU 1.3oo. D'après
M. Truran, une paire de scies de 1m,57 de diamètre, marchant à 82o tours par minute, était desservie par une force nominale de ii chevaux. . On ne parvient pas, par ce moyen, à affranchir tous les rails dans les limites de tolérance imposées par les consommateurs: en Angleterre, comme ailleurs, il faut repasser une proportion plus ou moins élevée des produits. Ce travail complémentaire se fait en même temps que le dressage définitif, le percement des trous d'éclisses, etc., toutes opérations qui s'exécutent à froid, par des machines dont nous allons dire quelques mots. Presses mécaniques de dressage à froid. Les dispositions de ces divers mécanismes se rattachent plus ou moins
vent même 8 presses semblables. D'après M. Truran, la force nominale nécessaire à une paire de presses serait de 7 chevaux, à la vitesse de 28 coups par minute et pour le dressage de 8o à Io° tonnes de rails par semaine. L'usage des rails à patins et des rails éclissés devenant tous les jours plus général, les forges galloises ont établi, parallèlement à la ligne des presses, un second et même un troisième arbre portant, l'un les machines à percer ou à entailler ; l'autre, les machines à repasser les rails sciés trop longs. Machines à percer.
Les machines à percer ne diffèrent
généralement des presses que par la substitution d'un ou deux emporte-pièces aux marteaux m, ni, et d'une enclume mobile, appropriée à la section du rail, à l'enclume fixe E. Machines à repasser les bouts de rails. La machine à repasser les bouts de rails (Grinding-machine) est ordinai-
rement une simple machine à raboter, dont le ciseau se meut comme le marteau m. Ce ciseau rogne par tranches verticales l'extrémité du rail, auquel on imprime un mouvement horizon lai convenable. Cette machine, comme celle