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TRAITEMENT DE LA GALÈNE
AU FOUR GALLOIS.
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La nature du minerai suffit d'ailleurs dans un même
localités ne l'atteindre qu'à grand renfort de main-d'oeuvre
appareil pour amener de grandes variations dans la marche et les résultats de l'opération. A ne parler que des galènes riches en plomb et pauvres en argent l'opération sera aussi bien conduite que possible, si ces divisions sont nettement observées dans la pratique ; en d'autres termes si l'on a : 10 Un grillage effectué à point après un échauffement régulier, et pour cela une températurc pas trop élevée ; une réaction exécutée par coups de feu et brassages énergiques, donnant en peu de temps une très-forte proportion de plomb métallique et laissant très-peu de matières à soumettre au ressuage ; 3° Celui-ci pouvant, par conséquent, se terminer promptement et ne fournir qu'une faible quantité de crasses à passer au four à tuyères.
et de combustible, tandis que d'autres, et Pontesford est
En effet, si l'on rapproche les frais de traitement de la valeur du métal perdu, on voit que, même pour le plomb pauvre, il y a bénéfice à accroître les frais dans des limi-
amenât partout le contact des deux sortes de substances ; clans ces conditions un coup de feu de quelques minutes donnerait le plomb presque sans brassage. Dans la pratique on ne peut s'en approcher que si l'on a très-bien mené la période d'oxydation, c'est-à-dire si l'on a: 1° répété les rablages et retournements de manière à mêler à mesure et d'avance les parties qui s'oxydent, surtout à la surface du minerai; à la masse encore à l'état de sulfure ; 2° évité d'atteindre pendant cette période la température de réaction, ou plutôt refroidi les matières aussitôt que l'on s'est vu sur le point d'y arriver, La première condition peut être en tout lieu obtenue à l'aide d'ouvriers actifs et vigoureux ; la seconde exige que le four soit convenablement disposé ; elle est réalisée par les portes du four gallois. Les expressions firing et cooling rendent parfaitement compte de l'emploi de ces portes. Le coup de feu (firing) se produit quand elles sont en place ;
tes assez étendues, si on réussit en même temps à diminuer la perte en plomb. Or; celle-ci est proportionnellement trèsgrande aux fours à tuyères, même lorsqu'on a de bons appareils de condenSation ; de là l'importance de n'avoir que
peu de Crasses. Au réverbère, la perte par volatilisation n'est notable que si les deux dernières périodes sont prolongées, car la température qu'elles exigent est seule assez élevée pour déterminer un fort entraînement des vapeurs plombeuses ; de là un motif de raccoureir ces périodes en reportant le travail de l'ouvrier sur la première. On voit aisément que tontes ces conditions de succès se résument en celle-ci : Obtenir au four à réverbère la plus forte proportion posSible de plomb métalliquel
Cette formule est, je crois, admise dans toutes les usines qui traitent les galènes riches en plomb et pauvres en argent; pourquoi est-elle donc réalisée de façons si variableà et pourquoi, avec des minerais identiques, voit-on certaines
du nombre, réussissent sans consommation exagérée ? La disposition du réverbère peut seule en rendre compte ; et parmi les détails favorables du four gallois, le plus heu-
reux me paraît être le grand nombre des ouvertures de travail. Utilité des noffibreuses ouvertures du four galloisVoyons, en effet, clans quelles circonstances la réaction se produit. Dès qu'un point de la matière est oxydé, si sa température peut s'élever au rouge cerise et qu'il soit en contact avec du
sulfure, le plomb coule. Théoriquement il faudrait que la galène fût en particules fines ; qu'une proportion exacte en équivalents existât entre les parties oxydées et celles
restées à l'état de sulfure ; enfin qu'un mélange parfait
lorsqu'on les ôte l'air froid (cooling) arrive auras des matières
échauffées, les oxyde et les refroidit en même temps ; le spacll age égalise l'action oxydante et aussi renouvelle ) es