Annales des Mines (1862, série 6, volume 1) [Image 294]

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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU PEP,

EN A NG LETER E

rers noirs de 3/10 à 5/10 de millimètre.

Les prix de vente de ces variétés se fixent, en partant des prix de singles, qualités correspondantes, et en y ajontant les écarts suivants, par tonne 1°. Tôles minces de 55/100 de millimètre70, à/ 100 . . . 2°

3' 4'

Id. Id. Id.

401 ioo 551100 50/100

Id. Id. Id.

à 5511mo

à 401 loo à 3511o0

.

. .

.

.

1.

5.

.

si. 10. 0. 0.

5.

TROISIÈME SECTION.

Verges de clouterie et de tréfilerie.

Les forges qui s'occupent des petits ronds de 5mm,95 (no 4 de la jauge de Birmingham) , désignés sous les noms de verges de clouterie et de tréfilerie, fabriquent en même temps un certain nombre d'autres produits (o) Des verges ou gros fils de clôtures n" o, 1, 2, 3, 4 de

la jauge (diamètres de om,0085 à

om,00595)

rods); (20) Des fers fendus (slit-rods) du

(fencing-

000 au n°

(om,o1062 à om,00145);

(3°) Des fers pour clous à chevaux (horse-nails), pour rivets (rivet-iron), de petits ronds pour câbles et chaines (cable-iron).

Fers fendus et verges de clôtures. Les fers fendus et les fils laminés pour clôturesse préparent à peu près exclusivement à la houille. Le fer brut, provenant du puddlage direct des fontes grises ordinaires du Shropshire ou du Staffordshire , est corroyé au laminoir et fini par un procédé qui ne diffère pas notablement de celui appliqué aux fers

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filerie, par la variété de ses produits et par l'importance de l'industrie qu'elle dessert (l'industrie des fils de fer) , nous a paru mériter par contre une description au moins Som-

maire des procédés de travail. Ce que nous en dirons s'applique, du reste, également à très-peu près aux divers produits rangés sous le n° (5°) . Classification des verges. Parmi les variétés assez nombreuses de verges de tréfilerie anglaise, on distingue d'abord celles dites charcoal-rods, que, dans le Yorkshire, à Sheffield et à Halifax notamment, les tréfileries préparent elles-mêmes, soit en affinant les fontes au bois suédoises soit en corroyant et laminant des massiaux de même provenance

Après celle-là vient la sorte beaucoup plus répandue, à laquelle nos voisins donnent aussi le nom de charcoal-rod, mais qui, comme les charcoal-tin-plates, provient de l'affinage au charbon de bois de certaines fontes au coke, suivi d'un corroyage au marteau très-soigné. Enfin, les variétés dont la production est la plus considérable sont les coke-wire-rod.s, common, ()est et best-best.

N'ayant point eu l'occasion de suivre la fabrication de la première marque au charcoal (fer de Suède), nous nous bornerons à présenter un résumé succinct du travail pour charcoal-rods de fonte anglaise et pour les trois qualités de coke-wire'-rods.

§ 1. Procédés de fabrication de la verge de tréfilerie. Verge au charbon de bois (charcoal wirê-réd).

de fontes. Les fontes galloises, à l'air froid et au coke, de Bleanaton, Pontypool, etc. ; les floss lamelleux

mazés ou même certaines fontes brutes à l'anthracite

marchands. Aussi les prix de revient semblent-ils fort voisins de ceux des plus petits fers en barres : nous n'en

(d' Yniscedwin, par exemple) (i) , voilà, avec les fontes

parlerons pas davantage. La fabrication des .,iétgés èt surtout de la verge de tré-

(i) Rappelons que les fontes d'Yniscedwin proviennent de iits de fusion contenant un tiers d'hématite du Cumberland et deux tiers de Welsh-mine : le Shropshire emploie des lits de fusion analogues.