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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
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EN ANGLETERRE.
mingham , il n'y en a pas plus de 1/6 à 1/5 en qualités su-
Tableau des prix de vente des principaux produits compris dans cette section.
périeures (charcoal ordinaire et charcoal de Suède).
Il nous a donc paru utile de terminer cette section par quelques renseignements sur les conditions générales des ateliers de tréfilerie de Birmingham. Le tableau qui précède montre à quels prix ces ateliers se procurent leur principale matière première. Ajoutons 'que tous marchent à la vapeur, payant le menu de chaudières 6 sh. la tonne rendue. Les gros charbons pour recuits leur reviennent à 12 ou 13 sh. La main-d'oeuvre y semble fort élevée ; en voici quelques
I° Barreaux de tirerie. liv.
liv.
Coke (moyenne qualité). .
11 à 12
Charcoal.
.
liv. liv. 8à 9
2° Verges d tréfilerie. liv.
liv.sh.
choisies .
.
11 à 12 12 à 13
Best
17 à 18
de riblons..
9 à to
Coke common..
Charcoal de Suède 18 à 19.10 de fouies au coke
B001-130St
16
3° Verges de clouterie , visserie, boulonnerie, etc. 16 à 18
Charcoal
to à 11
Coke
4° Verges de clôtures (au coke). N. 3 et 4 1,1.° 0, 1, 2 de la jauge . 9liv. I
exemples . 9 liv. to sh.
Les tréfileurs gagnent communément de 2 à 3 liv. (5o à 75 fr.) par semaine c'est-à-dire par soixante heures de
Verge fendue. 1. sh.
Du n" 0,0,0 au n° 12. N° 13 N° 14
.
.
I. sh.
I. sh.
0.10 à S. 9
N° 15. N° 16
9.10
Dl° 17
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travail.
11. oc,
11. 10 12. 00
Les manuvres se payent 3 sh. par jour (22',68 par semaine).
Débouchés ; industrie de la tréfilerie en Angleterre.
Les enfants les plus jeunes (apprentis de dix à douze ans) reçoivent de 4 à 5 sh., et ceux de douze à quinze ans
Une
large part de ces produits s'écoule par exportation directe dans les mêmes contrées qui reçoivent les fers en barres de l'Angleterre ; mais, pour ne parler que de la. plus impor-
5 à 7 sh, par semaine.
Quant aux conditions techniques du travail et à l'outillage, les usines de Birmingham ne nous ont paru offrir aucune particularité, aucune différence notable avec les
tante, de la verge de tréfilerie, elle n'est guère livrée à l'exportation qu'après ouvraison en fils de diverses dimen-
similaires françaises.
sions. Birmingham est le centre le plus considérable de la tréfilerie anglaise. Elle s'est établie récemment dans le
voici un tableau des prix de vente des numéros fabriqués par un des principaux ateliers de Birmingham, avec les prix de verges correspondantes, pour les années Enfin
pays de Galles (Newport et Chepstow) et dans le Lancashire
(Manchester, Liverpool, Warrington); mais la production
sur ces divers points disparaît, comme celle des fils de
1859 et 186o.
cardes et peignes du Yorkshire, devant l'importance de la fabrication de Birmingham. C'est dans cette dernière ville, du reste, que se produisent principalement les fils de fer au coke, la marque prédominante de la tréfilerie anglaise ; on estime que sur 15 à 2 O. 000 tonnes de fils que produit Bir-
L'atelier dont il s'agit avait une force motrice de ioo à 1 2 0 chevaux, un personnel de trente tréfileurs et quarante ouvriers divers : aiguiseurs, recuiseurs , enfants et manoeuvres ; il produisait 2.000 tonnes de fils divers par an. Nous avons immédiatement traduit les unités anglaises en
'
TOME I, 1862,
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