Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
RÉSISTANCE DES CHAÎNES A MAILLONS PLATS.
616
617
EFFETS MÉCANIQUES, ETC.
...........,....._______ to'
-
,, o
n
c.,
q
Q
Q
--g
s
OBSERVATIONS.
FORMULES mm.
40' 1,39
6
1,95
14
2,51 3,04 3,90 4,20 1,39 1,95 2,51 3,04 3,60
20 18 20 X
50
7
12 11
10 X
k.
k.
2.295 54.055 i.805 80.195 2.259 88.341 2.728 80.772 3.155 87.620
41,74 43,43 40,00 29,61 27,76
1.296 56.634 1.801 74.299 2 213 66.632 2.715 63.885
43,69 41,25
POUR LE CALCUL DE LA RÉSISTANCE DES CHAÎNES A MAILLONS PLATS.
Par M. RÉSAL, ingénieur des mines.
29,71
22.42
»
L ensemble de ces tableaux montre que l'on peut , sans grande erreur, supposer y 0,97: Nous avons terminé nos expériences par quelques essais sur l'appareil complété par un récepteur divergent engagé dans un réservoir cylindrique en fonte. Ce réservoir, qui est mis en communication avec un réservoir à air comprimé et qui est muni d'un robinet à sa partie inférieure, a pour objet de remplacer la chaudière. En fermant plus ou moins ce robinet, on fait monter la pression dans la capacité, et l'on peut atteindre ainsi celle pour laquelle la gerbe ne peut plus entrer dans le réceptete. Nous avons remarqué dans quelques cas que la pression maximum dépasse notablement la pression élans la chaudière ; tandis que dans les autres, elle est égale ou inférieure à cette dernière. Les indications du tube en U sont naturellement restées indépendantes de la pression
dans le réservoir; ainsi se trouve détruite cette assertion d'un auteur, contraire aux principes de l'hydraulique, que le récepteur influe sur le débit de la lance. Enfin nous avons reconnu qu'un même récepteur ne peut convenir qu'à des pressions comprises entre des limites assez restreintes au delà desquelles il faut diminuer ou augmenter l'embouchure.
Quoique la chaîne soit, dans un grand nombre de circonstances, le seul intermédiaire que l'on puisse employer pour transmettre des efforts- de traction souvent très-considérables, il n'existe, à ma connaissance du moins, aucune formule qui permette d'en calculer les dimensions de manière à ce qu'elle puisse résister d'une manière permanente à un effort maximum donné. Dans la pratique, on supplée à cette lacune, en supposant que cet effort, augmenté du poids de la chaîne s'il y a lieu, est uniformément réparti sur le double de la section de chaque maillon. Mais tout en se donnant dans ce calcul une résistance élastique maximum bien inférieure à la résistance à la rupture, dont elle n'est généralement que le 1/8 ou le /9, on remarque souvent que, après un usage plus ou moins prolongé,, les maillons s'ouvrent à l'intérieur au milieu de leurs longs côtés. On voit ainsi que l'on est loin
de la solution du problème ; ce qui d'ailleurs est évident à priori, car dans le calcul précédent on ne fait entrer en ligne de compte que l'allongement proportionnel de la fibre ' moyenne, et l'on néglige de cette manière les déplacements angulaires des sections normales à cette fibre, dus aux moments des forces, et qui sont cependant, en général, beaucoup plus importants. Dans la marine, on renforce les maillons au moyen d'une entretoise en fonte qui réunit les deux points dangereux ;