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EXPLOITATION DU SEL
DANS LE SALZKAMMERGUT.
C'est à ce moment même que commence le lavage continu. A mesure qu'on fait écouler l'eau saturée, on fait pénétrer dans la chambre de l'eau douce ; et il faut que l'écoulement de la soole soit assez lent pour que le plafond soit toujours baigné par une couche d'eau salée très-voisine de la saturation. On a introduit de plus certaines améliorations qui conviennent aussi au lavage discontinu et que nous avons déjà supposées dans notre théorie, savoir : 1° L'eau douce est introduite par le milieti dit plafond; 2° L'eau saturée s'écoule par le milieu du fond; 5° Le tracé primitif des chambres se fait sur un plan circulaire et non elliptique.
et le rapport de la vitesse horizontale à la vitesse verticale a pour expression d)
Vitesses de corrosion. Supposons les conditions énoncées remplies ; le plafond est baigné par une couche d'eau
salée, de densité d; soit D la densité de l'eau saturée, la densité de l'eau pure étant 1. Nous avons représenté par K' la vitesse de corrosion de l'eau pure, dans le chapitre précédent. Pour une eau salée de densité d cette vitesse peut être représentée par la formule :
Dd y' est nulle pour d = D, quand l'eau est saturée; vi.,=--K` pour d= 1, quand l'eau est exempte de sel. Notre formule exprime que la vitesse de corrosion est proportionnelle à la différence de densité de la couche considérée et de l'eau if sa-
turation ; ou, si l'on veut, à la quantité d'eau pure qu'on peut supposer coexistente avec de l'eau saturée dans une
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' K(D D
K,
a
D
Or K, =b ; posons aussi : -à = o., et le rapport prend la forme :
1 -1-ma
(D d)
Inclinaison des parois. La tangente à la trajectoire du bord extrême du plafond fait donc avec la verticale un angle w, dont la tangente trigonométrique est tang
(1)
1
1+
(D7.- i)
Dd
On voit que l'angle du cône, w, diminue à mesure que d augmente, de sorte qu'il devient nul quand d D. Ainsi les génératrices du cône sont d'autant moins inclinées que le
plafond est baigné, sur ses bords, par une couche d'eau plus voisine de la saturation. La valeur de tang w étant toujours positive, elles peuvent, à la limite devenir verticales ; mais jamais s'incliner en sens contraire.
Le cône est aussi d'autant plus aigu, d'autant plus voisin du cylindre, que le gîte est plus pauvre et que le rapport -b
=/ est plus grand. Quant aux parois de la chambre,
couche d'eau salée de densité d. La vitesse de corrosion au plafond est alors : (voir au § 6.) , D -- d
leur inclinaison, toujours plus petite que celle des génératrices du cône, va sans cesse en s'en rapprochant, à mesure que le plafond s'élève. Et comme elles sont baignées par de l'eau saturée à une faible distance au-dessous du plafond,
D
et dès lors échappent à la corrosion ultérieure, la petite
v
+ a,