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EXPLOITATION DU SEL
droite et à gauche de la porte de chargement. Cette dernière disposition n'est d'ailleurs pas spéciale ; il y a aussi dans le schiller werk une grande étuve à deux foyers. Dé fournement . Quand la dessiccation est terminée, des manoeuvres sortent les pains de l'étuve et les transportent sur l'épaule à l'atelier de finissage et de pesage. Les pains sont fréquemment souillés par des bavures de sel fondu ; il faut quelquefois les détacher par la force de
leurs supports auxquels ils adhèrent; enfin les pains qui sortent les premiers des étuves à foyer spécial sont souvent brunis à la surface. Épreuve et pesée des pains. On débarrasse les pains de leurs bavures, à la hache ; on gratte leur surface, on réta-
blit les arêtes vives, puis on les pèse. L'ouvrier qui surveille la pesée marque au crayon rouge sur le pain son poids en livres. Pour prévenir la perte de poids, suite de dommages qui pourraient se produire dans le transport des
DANS LE SALZKAMMERGUT.
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Les pains ne restent pas longTransport à Gmunden. temps en magasin ; ils sont chargés directement dans de
grands bateaux plats et couverts, et transportés par eux à Gmunden : la charge d'un bateau est de 25 tonnes. S
C'est à Gmunden , sur la rive Vente. Sel en pains. gauche du lac de Traun , que se fait la vente du sel fabriqué à Ebensee , à Ischl et à Ilallstadt ; celui que produit l'usine
d'Aussee (en Styrie) se vend sur place. Nous avons vu qu'Ebensee livre le sel, nommé Merl salz , sous forme de pains, du poids moyen de 16 kilogrammes ; Ischl et surtout Hallstadt livrent en outre des pains beaucoup plus grands nommés fuder, du poids de 64 kilogrammes, dont la fabrication tend à disparaître. Les pains sont chargés à Gmunden , sur un lit de paille, dans les wagons du chemin de fer de Linz : les rails du
pains jusqu'à Gmunden, il est recommandé à ce surveillant d'inscrire un puids fictif inférieur de 1/8 de k-il, au poids réel. Les pains, pour être bons, c'est-à-dire susceptibles de transport, doivent rendre un son métallique au
chemin de fer se prolongent à travers la ville jusqu'à la place d'arrivage des bateaux chargés de sels, où se trouve
marteau : cette épreuve se fait en même temps que la pesée.
achève de les casser, on les réduit en poudre et l'on en
Les mauvais pains sont cassés et refondus dans les chaudières. Les rognures sont vendues comme sel pour le bétail.
remplit des barils qui peuvent en contenir 5o kilos.
Mise en magasin. Les magasins sont placés au rez-dechaussée sous le rampant de la chaudière; cette position les
rend parfaitement secs. On y descend les pains, depuis le premier étage, au moyen d'une corde enroulée sur une aux extrémités de la corde sont deux plates-formespoulie; en bois, maintenues par des guides dans leur course verticale. Au premier étage, on place un pain sur l'une des platesformes : le pain descend aussitôt avec rapidité et arrive au rez-de-chaussée, pendant que l'autre plate-forme remonte à vide. Les chocs sont amortis par deux plateaux à ressort sur lesquels les plates-formes viennent tomber.
l'entrepôt. Quand des pains mal faits se sont détériorés par le premier transport, il est nécessaire de les emballer. On
Ces barils sont formés de petites Sel en baril. douves en bois de sapin et cerclés en osier. Les planchettes ou douves sont livrées à Gmunden, par les bûcherons, toutes taillées; un ouvrier les assemble alors très-rapidement; car il confectionne 6o barils dans sa journée. Néanmoins, la façon et l'emballage reviennent à envi-
ron of,5o par baril ou par demi-quintal de sel; le gouvernement fait payer le quintal métrique de sel mis en baril franc de plus que le quintal de sel en pains. Mais on ne
met en barils qu'une petite quantité de sel ; car les pains bien fabriqués peuvent supporter sans dommage de longs transports. Les barils sont d'ailleurs peu solides; une fois