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PUDDLEUR MÉCANIQUE.
palier Q est coulé d'une seule pièce avec une roue excentrique K qui agit par une bielle sur la direction du plan d'oscillation ; il fait corps aussi avec l'engrenage FE dans le disque duquel est calé le petit arbre BB formant le tourillon de l'engrenage intérieur AB.
Supposons que l'arbre DI fasse trente-six tours par minute; l'engrenage F et avec lui l'excentrique K feront trois tours; l'axe de rotation B de la manivelle fera donc autour de l'axe HN trois révolutions par minute. En même temps, l'arbre FIN recevra par les engrenages E et G une vitesse de cent quarante-quatre tours; si le rapport de l'engrenage N
à l'engrenage intérieur AB est de 2/5, ce dernier fera 57,6 tours. Pendant que l'outil accomplit ces 57,6 oscillations, il fait par l'effet du déplacement simultané de l'axe B et du plan
d'oscillation, trois fois le tour du four, c'est-à-dire qu'il exécute trois fois de suite dix-neuf oscillations réparties sur toute la surface de la sole. Nous avons figuré les axes de la machine dans une position horizontale; on pourrait tout aussi bien les placer verticalement, en remplaçant les paliers P et B.' par des crapaudines recevant les pointes I et H des deux arbres. Les dimensions des fours à puddler sont limitées par la longueur des outils qui doivent être assez facilement ma-
niables pour que leur manoeuvre se fasse sans Une trop grande dépense de force; mais il n'est pas douteux qu'il y aurait un grand avantage à augmenter ces dimensions et en même temps le poids de la charge. On sait, en effet, que dans les fours doubles où la fonte est brassée par deux ouvriers travaillant simultanément à deux portes, on produit du fer généralement meilleur que celui que donneraient les mêmes fontes traitées dans des fours simples. On sait aussi que
la consommation de houille par tonne est moindre dans les premiers que dans ceux-ci. Ces faits ainsi que d'autres bien connus prouvent qu'un brassage énergique favorise l'épu-
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ration et l'affinage, et qu'en diminuant la durée de l'opération, il diminue aussi la consommation de combustible. L'emploi du pucldleur-mécanique, en supprimant la partie la plus pénible du travail des ouvriers, permet de con-
struire des fours beaucoup plus grands que les fours le ordinaires et d'accélérer le brassage autant qu'on peut
désirer. En outre, le rapport du périmètre intérieur du four à la quantité de métal qu'il contient étant moindre, l'influence nuisible de la réaction du bain métallique sur les parois se trouve atténuée. Elle peut même être éliminée complétement par l'emploi des courants d'eau circulant autour de la sole, et qui, pour ces grands fours, n'entraîneront pas la même augmentation de dépense en combustible que dans les conditions habituelles. Puddleur-mécanique appliqué à un grand four double. Comme application de ces principes, nous avons construit un four à puddler de grande dimension à deux portes opposées (Pl. VI, fig. 1 à 11) et desservi par un puddleur-mécanique double. Le mouvement communiqué à la poulie D produit l'osc,il-
lation des ringards, comme dans le cas précédent, par l'intermédiaire d'un plateau-manivelle F, des bielles G et des balanciers HH ; chacun de ces balanciers se meut dans oscille lui-même autour d'un axe vertical S, et
un plan qui la manireçoit ce mouvement de la bielle T commandée par velle L et la vis sans fin I. Un tendeur, agissant sur la courroie de la poulie D, permachine, mais met d'activer ou d'arrêter à volonté toute la
il est utile que l'ouvrier puddleur puisse aussi n'arrêter qu'un seul des balanciers et travailler librement à l'une
quelconque des portes, sans interrompre le travail exécuté mécaniquement à l'autre. Dans ce but, la bielle G (fig. i 1) qui commande le balancier est terminée par une fourche dont les branches pré-