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EXTRACTION DANS LES MINES DU CORNWALL.
EXTRACTION DANS LES MINES DU CORNWALL.
Les motifs de ces différences sont : 10 La concentration plus ou moins grande du minéral utile. Dans l'exploitation des filons d'étain, pauvres mais
blèmes. Voici encore d'autres obstacles nécessaires à signa-. ler dès le début de ce travail. Comptabilité. La comptabilité des mines du Cornwall ne se prête pas au groupement des dépenses afférentes à chaque service de l'exploitation ;, un étranger, maître des livres, n'y trouverait le plus souvent que peu de lumières. Les agents eux-mêmes doivent, pour une étude spéciale,
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puissants, on est obligé d'extraire presque tout le minerai abattu, sauf à en rejeter une partie dès le triage au jour ; pour le cuivre et le plomb, le minerai en mouche (dradgy ore) est dans le même cas. 2° L'étendue et la configuration des travaux. Lorsqu'une mine contient de grands vides, résultant de massifs épuisés et incomplétement remblayés, on en profite, si l'accès en est possible, pour y conduire tout le stérile fait aux chantiers. Si en même temps le minerai est en veines riches, faciles à séparer des gangues ou dela roche encaissante, on peut, tout en produisant beaucoup, limiter notablement l' extraction.
3° Le mode suivi pour les percements et l'abatage. Dans le district de Saint-Just, les chantiers sont d'abord ouverts latéralement au minerai ; on se trouve donc dans les conditions avantageuses ci-dessus décrites. Il faut joindre à ce motif le développement variable donné aux recherches au rocher, cross-cuts et autres. 40 Le peu d'étendue des travaux. Lorsqu'on ouvre une mine nouvelle, force est bien d'extraire pendant plusieurs années tout le terrain abattu. Dans ce dernier cas on se sert des manèges à chevaux qui, malgré leurs inconvénients, se prêtent à l'intermittence du travail et à la multiplicité des points d'attaque et suffisent jusqu'à une profondeur de 120 à 15o mètres. L'exposé précédent Obstacles à l'étude de l'extraction, des causes principales de variation, dans les éléments de la
question, montre que l'étude ne peut s'en faire que par l'examen d'un ensemble de mines ; on y reconnaît aussi qu'en supposant toutes facilités matérielles dans l'obtention des renseignements, il n'est pas aisé d'arriver à ces chiffres comparatifs, véritables clefs de ce genre de pro-
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se livrer à de véritables efforts, et généralement adopter
pour quelques-uns des éléments des évaluations à vue. Les compagnies, il faut l'avouer, n'ont pas su reconnaître l'intérêt qu'il y aurait pour elles à les pousser dans cette voie fructueuse ; aussi compte-t-on les hommes intelligents qui entreprennent d'établir des prix de revient, travaux qualifiés de mining statistics. Incertitude sur le poids des matières extraites. La con-
naissance du poids des matières extraites, indispensable pour obtenir le prix par tonne, est rendue fort incertaine grâce aux usages locaux et au déplorable système des poids
et mesures. Le seul chiffre enregistré est le nombre des
vases extraits. Dans les mines, le poids de la roche en place se compte à raison de tant de tonnes par fathom cube (cube de 6' de côté) ; ainsi se trouve remplacée la notion si simple du poids du mètre cube, correspondant à la densité. La roche brisée se mesure ensuite à la centaine de brouettes et de wagons à l'intérieur, de bennes rondes ou carrées dans les puits. On admet, sur chaque mine, que cent véhicules de telle espèce pèsent tant de tonnes. Peut être objectera-t-on que sur les mines d'étain le mesurage ( ou la pesée) qui précède le bocardage offre une garantie d'exactitude spéciale; il n'en est rien, car on ne l'applique qu'après cassage et triage et rejet du stérile (*) . (*) Voir Préparation mécanique du minerai d'étain. Annales des
mines, 1858.