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DdliAC'hérN ijAI« LÉS MiNd
'DÉTRACTION DANS LES MINES DU CORNWALL.
d'attacher un kibble tout neuf, lequel se trouvé alors entièrement détruit. Ainsi s'explique d'ailleurs l'usure très-faible des Matériaux. Dans les conditions précédentes, on peut établir la dépense à laquelle donnera lieu ioo kil. de fers divers achetés pour kibble, ou le vase lui-même pesant i5o kil. fr.
100 kil. de fer
ho,0
Fabrication, entretien.
.
Revendu vieux. .
.
20 0
fr.
Pour un kibble dè io kil.
6o 30
12,0
90 18
Dépense définitive. . Lt8,0
72
6o,o
En 1858, on extrayait à Dolcoath avec cinq machines, deux travaillant jour et nuit, une environ moitié du temps," la quatrième un tiers, et la cinquième fort rarement, représentant ensemble trois puits en activité continue. On faisait à la forge 7 à 8 kibbles par mois, soit go par an, ou 3o par puits pour l'année. A Botallack dans quatre puits intermittents on comptait une consommation moyenne de 18 kibbles par puits et par an. Recettes intérieures (plats).
A chaque niveau on entaille la roche ou le filon au toit, pour établir en contre-bas
la place de dépôt et de chargement. Lorsque le puits est dans le filon même, les deux galeries en regard sont reliées
rai rende l'extraction opportune. Le- système du tribut, qui veut que les lots des diverses brigades restent toujours se-. parés, amène seul quelque complication dans le service des recettes ; il importe alors d'y avoir des hommes de con... fiance et surtout d'y exercer une surveillance assidue. La benne arrive aux pieds du chargeur (Mer) en glisSant sur un pont volant (gate) incliné d'environ 6à4. Il est fait de madriers de 5" = o,o76 d'épaisseur bOultinnéS à des iraverses qui s'appuient en baS du côté de la recette, en haut sur la paroi opposée du puits, c'est-à-dire ordinairement sur le mut du filon. Le chargeur remplit le kibble à la main pour les gros fragments et à la pelle pour le menu, puis donne le signal au mécanicien. Recette au jour. Maikeuvre au jour êst un pen phià compliquée. J'ai représenté, fig.- 5 et 4; la diSposition des recettes de Carnbrea. Là fig. S est une élévation perpen
diculaire à la direction du filon donnant une idée dé la bouche du pnitS et du Chealement assez imparfait d'ailleurs ; la fig. 4 est la vue en dessus du couvercle Mobile.- Je renvoie aux échelles pour la plupart des dimensiOn§, et je veux seulement expliquer ici la inanceuVre des kibbleS, pour pouvoir la comparer plus loin à celle des skips. Le receveur (lalider), ayant ame'ne son wagon Vide
margelle du puits, se tient sur un plancher, attentif à Par., rivée du kibble montant (*). Il pèse sur la poignée p, qui par un levier agit en P'; un fort contre-poids G attaché à
par une petite galerie au rocher, contournée de manière qu'une seule recette suffise ; si le puits est hors du filon, ou s'il est vertical, la recette est placée suivant les convenances et une galerie à travers banc (cross-cut) vient y
G' aide le mouvement.
aboutir.
même projection, le kibble descendant est supposé du côté du
Les dimensions de l'excavation n'ont rien de fixe; elle n'est qu'un simple dépôt où les rouleurs viennent vider les
lecteur. Le couvercle du puits a 3'io" sur 6'6" (-1-,,68 sur 1m,980); il est en bois de ô" 0,152 d'épaisseur, fortement boulonné, avec
brouettes ou wagons jusqu'à ce que l'accumulation du mine-
charnière.
Le kibble sort du puits, et le couvercle retombe aussitôt (*) Dans la fig . 3, les deux poulies et les deux chaînes n'ont qu'une
revêtement antérieur en tôle; il peut tourner autour d'une forte