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EXTRACTION DANS LES MINES DU CORNWALL.
EXTRACTION DANS LES MINES DU CORNWALL
des machines ; voici à cet égard l'exemple des deux puits principaux de Dolcoath. Compte des mécaniciens, travaillant à prix fait, pendant le mois Houille comptée aux mécaniciens à 12 sb. par tonne. Chandelle à 9 d. par lb. spwaies. n{communes.t
Niveau moyen Prix des too kibbles
. . .
260 toises.
15 oh. 6 d. liv. sh. d.
liv. eh. d.
Extrait, 3.179 kibbles. Extra work.
Charbon.. . 24 tonnes. Chandelles. Io lbs. . Gain des trois associés . . Gain moyen par homme.. . . A déduire
25
19
14
15
1
3.521 kibbles. . 27 13 10 Extra work. ton.cmts.
ii
3
3
14
6
Charbon, us to Chandelles,lo
7
6 1/3= 93',55
sation.
d'épuisement ont consacré leur réputation; presque tous
Old Sump Whim.
270 toises. 16 ah.
nissant ainsi les deux professions et même les deux aptitudes, et qui ne m'ont pas paru les moins habiles, dans ce pays où la spécialité est pourtant la base de toute organiUne de ces spécialités remarquable est le groupe des engineers. De grands travaux, de magnifiques machines
de juillet 1858; mois de 5 semaines ou de 50 jours effectifs :
Gozan WhIm.
233
17
10
96 4
85,13 =3 8
4
11/3
Pour l'annéei 855, à la même mine, le total de 2 26 liv. 16 sh.
aux deux puits représente un gain moyen de 5 liv 5sh. par homme et par mois. Les aides, rouleurs de charbon et de cendres, gagnent de liv. à i liv. 15511. soit de 25 à 43f75; un seul suffit pour
quatre à cinq machines; à Dolcoath cependant le travail étant très-actif, on avait, en 1858, pour le service de dixsept mécaniciens, trois aides payés en tout 115 francs par mois.
On peut évaluer à 7 ou 8 p. 100 des gages des enginemen, ceux de cette classe de manoeuvres sur les grandes mines du pays. La plupart d'entre elles entretiennent aussi un ingénieur mécanicien, qui gagne Dao à 125 francs ; il fait aux machines et appareils les réparations simples et urgentes ; en un mot il sert de contre-maître résidant sous la direction de l'engineer de la compagnie. Parfois cet agent est admis aux fonctions de captain des travaux souterrains; j'ai rencontré quelques hommes réu-
ont une large expérience et une pratique exercée, quelquesuns savent y joindre l'application des plus saines théories. Leur rôle dans les mines est comparable à celui des architectes dans nos villes; ils habitent les principaux centres et se forment une clientèle à plusieurs lieues à la ronde. Ils traitent ordinairement sur les bases suivantes : 1/2 liv. = 12,5o par mois et par machine; s'il n'y en a qu'une seule, ils font une ou deux visites; s'il y en a plusieurs les visites sont plus fréquentes. Je citerai une mine occupant douze machines déjà anciennes et une autre n'en ayant que quatre, mais neuves et qui payaient toutes deux chaque mois 4 liv. = 100 francs à l'ingénieur pour s'y rendre plusieurs fois par semaine (*). Les frais de surveillance n'ont donc rien de fixe; mais ils sont loin d'être négligeables dans le prix de revient de l'extraction, car ils peuvent s'élever tant pour l'ingénieur que pour le contre-maître de 20 à 4o francs par mois et représenter ainsi de 8 à 17 p. loo du gage des engine men.
En ajoutant cette dépense à celle des aides on devrait faire supporter à ce chiffre un accroissement de 15 à 25 p. 100. La main-d'uvre à la machine lorsqu'on suppose un tra(*) Les ingénieurs du Cornwall font payer les dessins de machines
I. saison de une guinée = j liv. ï sh. = u6.25 par chaque pouce contenu clans le diamètre du piston. Ils exécutent également les dessins de bocards, de cylindres broyeurs, etc., à. conditions débattues, s'ils traitent avec le public, et gratuitement pour les mines de leur clientèle.