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LABORATOIRE DE SAINTÉTIENNE (LOIRE).
EXTRAITS DE CHIMIE.
On a extrait 24.'55 tonnes de miRésumé de la production. nerai dcnnant à l'analyse une teneur de 1,53 p. 100 de cuivre; on a vendu 573 tonnes 5 cwts 1 quarter de précipité. La vente a été basée sur l'essai par voie sèche du Cornwall; la teneur élevée du précipité n'a pas permis que la perte en cuivre à l'essai fût trèsforte ; d'après la moyenne des essais du précipité, il a été vendu 1,554 de cuivre p. 100 de minerai traité. L'essai du Cornwall fait 1,065 seulesur le minerai sortant indique une teneur de 1 1, 1 ment; tandis qu'on a réussi à extraire et vendu (à l'essai) Ut p. 100 de cuivre en sus de cette teneur. Tentative d'extraction de l'acide chlorhydrique et du cobalt conOn produit par semaine tenus dans le chlorure de fer impur. près de 90 mètres cubes de liqueur chlorhydrique de fer de manganèse et de cobalt. On a tenté d'en extraire l'acide. A cet effet le liquide est concentré dans de grandes chaudières en fonte jusqu'à la densité de i,tto mesurée à l'ébullition ; on le projette alors en filets sur le fond d'un fourneau recouvert de sable et porté par des conduites inférieures à la température du rouge sombre. Les vapeurs sont emmenées par un canal en pierre à une tour de 20 mètres de hauteur remplie de coke arrosé d'eau par le sommet. Le chlorure de fer bouillant est décomposé au contact du sable chauffé au rouge ; l'acide est condensé dans la tour et les oxydes métalliques restent en partie dans le four. Ce résidu contient du cobalt, mais lorsqu'on a voulu en extraire ce métal, il s'est trouvé mêlé à une proportion de manganèse telle que l'on n'a pas pu jusqu'ici le séparer économiquement. Quant à l'acide chlorhydrique, l'auteur croit qu'avec les prix ci-dessus indiqués pour la houille, ce procédé de régénération serait avantageux, si la tonne d'acide revenait sur place à plus de 55 sh., prix supérieur à celui actuellement payé à Alderley.
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COMPTE RENDU DES TRAVAUX DU LABORATOIRE DE L'ÉCOLE DES MINEURS
DE SAINTÉTIENNE (LOIRE) PENDANT L'ANNÉE 1861.
(Extrait. ) Essais faits par M. LAN, ineniour dos Mines.
Minerais de plomb argentifère de la mine de Rottenberg (Suisse).
Ayant eu l'occasion de visiter, pendant les vacances dernières, un gisement de galène argentifère situé dans le canton du Valais, en Suisse, j'en ai rapporté un certain nombre d'échantillons, que j'ai essayés à la demande de M. d'Ervieux, ingénieur français, qui
dirige cette exploitation. Je dirai d'abord quelques mots de la nature du gisement. Il est situé dans le voisinage des glaciers, qui alimentent la rivière de Lanza, un des affluents de la droite du Haut-Rhône, en amont
de Sion. On connaît dans cette région, à droite et à gauche du fleuve, un certain nombre d'affleurements d'une couche de galène quartzo-pyriteuse intercalée dans les schistes anciens micaschites ou talc-schistes passant au gneiss et relevés presque verticalement. C'est par un de ces affleurements qu'est ouverte la mine de Rottenberg.
Les travaux qu'on y a exécutés jusqu'à ce jour ont découvert un ensemble de deux veines principales, l'une au toit, l'autre au mur ; la première, à peu près massive, est de galène presque pure, d'un
grain serré, d'un bleu dont la teinte est souvent foncée par mélange de pyrites et sulfure de zinc ; la seconde est composée de veines de quartz blanc plaquées de galène à gros grains brillants. Les essais que je vais rapporter montrent que la galène grenue et massive est notablement moins argentifère que la galène quartzeuse à gros grains. Galette grenue (toit).
N° I
N°2 N. 4 N. 5
Teneur en plomb,
Teneur en grammes d'argent du quintal do plomb.
66 p. tao
35 grammes.
47 64
42
65
45 50
62
41
Galène à gros grains (mur) N°
N°2 N° 3
.
62
53
40
50
38,75
53