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EXTRAITS DE GÉOLOGIE POUR L'ANNÉE 1861.
TERRAINS.
que nous abrégerons un peu, montre la série suivante pour les environs de Georgia, Saint-Albans, Swanton, et Philipsburg dans le
dungen von Texas » quelques trilobites provenant de la vallée de San-Saba. M. Barr and e y reconnut les genres qui caractérisent sa faune primordiale. En 1559, M. Schumard a découvert d'autres fossiles siluriens dans le comté de Burnet, et a indiqué le parallélisme des roches qui les renferment avec le grès de Potsdam, le groupe du sable
Vermont, B.
1C
Silurien inférieur en stratification discordante sur le taconique. A. 5. Grès de Potsdam (go mètres) avec Conocéphalites. 4. Schistes de Swanton (600 mètres) avec Graptolithus pristis. 3. Groupe de Philipsburg (420 mètres). Schistes avec Camarella calcifera, Amphion Salieri, Barthyurus Saffordi, Dikellocephalus, Ecculiomphalus, Orthoceras, Cyrtoceras, Lituites, Orthis, Pleurote. maria, Holopea, Maclurea, Ophileta, 2. Schistes do Georgia, (i2o mètres) avec bandes calcaires. Olenns Thompsonii, Chrondrites, Oldhamia radiata, Obplella, Camerella antiquata. r. Groupe de Saint-Albans (goo mètres). A la partie supérieure, schistes avec quelques nodules calcaires à Bathyurus et Olenus ; au-dessous, ardoises traversées par des veines de quartz.
A la base, le taconique inférieur est formé de quartzites, de conglomérats, de schistes talqueux, de calcaire cristallin, d'ardoises.
M. Marc ou indique des groupes équivalents pour le taconique
supérieur dans les environs de Pointe-Lévis et de Québec. Le grès de Potsdam seul n'y est point, suivant lui, représenté. La série qu'il indique montre de haut en bas: h° Le groupe de Québec (représenté en Vermont par les schistes de Swanton) (720 mètres) schistes à Graptolithus pristis; 5' Le groupe de la Pointe-Lévis (300 mètres), schistes, calcaires, conglomérat magnésien, grès, avec Obolella desiderata, Shumardia, Camarella calcifera, Bathyurus Saffordi, Ecculiomphalus, Cyrtoceras, Arionellus, Holopea, etc. (représente le groupe de Philipsburg du Vermont); 2" Groupe de la Redoute et de Gilmour (120 mètres), Schistes avec conglomérat magnésien et calcaire dur, Conocephalites, Dikellocephalus, Menocephalus, Bathyurus, etc. (représente les schistes de Georgia) ;
1° Groupe Chaudière et Sillery (900 mètres), schistes rouges, traversés de trapps Obolella pretiosa. Le taconique inférieur est formé de calcaire cristallin, de calcaires, de quartzites, de pyrites cuivreuses, conglomérats, etc. A l'autre extrémité de l'Amérique du Nord, des travaux récents ont aussi reporté l'attention sur les terrains géologiques les plus
calcarifère d'Iowa, Wisconsin, Minneseta, et la série du calcaire magnésien du Missouri. M. Schum a r d (s) a étendu récemment ses découvertes dans plu. sieurs autres comtés du Texas (Burnet, San-Saba, Llana, M' Culloch, Mason, Lampasas). La zone silurienne y est formée par une série de
dolomies, de calcaires, de grès calcaires et siliceux, de conglomérats, ayant en tout un millier de pieds d'épaisseur et facile à séparer en deux divisions, dont la supérieure représente, suivant lui, le groupe du sable calpifère, l'inférieure le grès de Potsdam. Ces roches reposent sur un granite rouge, et sont dominées par des calcaires très-purs, et des dolomies, qui correspondent peutêtre au calcaire de Bird's-eye de la série de New-York. Quelques orthocères et straparolus qu'on y a découverts ne permettent pas encore d'en fixer l'âge. La faune de la zone silurienne du Texas est très-analogue à celle du grès de Potsdam, d'Iowa, Wisconsin et Minnesota. M. Schum ar d n'a encore trouvé aucune espèce commune aux deux districts, mais les genres sont presque tous identiques : ce sont Dikellocephalus Bathyurus, Arionellus, Conocephalites, Agnostus, Lingula, Discina, Orthis, Camerella, °bolus, Capulus. Nous avons cherché à faire connaître le sprincipaux éléments d'un problème qui présente encore bien des difficultés. Il ressort assez clairement de ce qui précède qu'on s'est trompé aux ÉtatsUnis en mettant au sommet du silurien inférieur les couches oit se retrouve la faune primordiale de M. Barr an de. Mais ces couches
doivent-elles être rangées dans un terrain antésilurien , ou bien faut-il les placer simplement à la base du terrain silurien, avec le grès de Potsdam ? Telle est aujourd'hui la question. M. M ar c ou n'hésite pas à ranger le grès de Potsdam lui-même dans la période antésilurienne, et il appuie son opinion sur une discordance de stratification, en même temps que sur des considérations géologiques. Sir W. L og a n et M. Hall sont d'un autre avis ; et dans son adresse
anciens.
Dès 1852., M. Fer d, Hoemer avait décrit dans ses
Kreidebil-
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(t) Sut. Journ., isGI ; 213.