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TERRAINS.
EXTRAITS DE GÉOLOGIE POUR L'ANNÉE 1861.
Le tableau suivant renferme la température moyenne approximative de quelques bassins tertiaires. A. Miocène inférieur.
B. Miocène supérieur.
Bassin de l'Ilehé supérieur. . . 22°C.
Sinagaglia
21°C.
Molasse suisse
20°5' C
Italie supérieure
200
Bassin du Rhin inférieur. . . Contrée méridionale de l'Arn-
18°
Suisse. Molasse Silésie, Sehlossnitz
18°
bre .
5'
150
16°
près Anse, et dans une fente du Kimméridien à Arc près Gray (HauteSaône); il renferme : Mastodon arvernensis et Bornosi, tapir, II ymna antiqua, Machmrodus recens, Mastodon dissimilis, Rhinoceros me-
garhinus, Equus antiquus, un grand cerf, un castor et peut-être
Islande (par 65°50' de latitude nord vers l'isrtherme actuelle
de o.
l'Elephas meridionalis. 9.
M. LI eer admet que les continents miocènes avaient une température bien plus élevée que les continents actuels aux mêmes latitudes; après avoir examiné les divers phénomènes qui pouvaient servir à rendre compte de cette différence, il penche à en attribuer la partie principale à l'influence de la chaleur interne du
li° Sidérolitique du pliocène supérieur, à Curis, à Poleymieux, Ville-Vert, et Prety près Tournus ( Saône-et-Loire ) avec Elephas meridionalis, antiquus, intermedius. 5° Sidérolitique du terrain quaternaire, à Saint-Didier, au Mont d'Or; il contient Elephas primigenius, des restes de renne, de Cet'vus tarandus , de Bos primaevus.
globe.
Étages siddrolitigues.
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chiteriurn et Rhinoceros parmi les Pachydermes perissodacty les, 6 genres d'Artiodactyles, 11 ruminants, un Vespertilio, Li genres d'insectivores, 6 rongeurs, des oiseaux, des tortues, etc. 30 Le sidérolitique du pliocène Inférieur se trouve dans le mont d'Or lyonnais, dans des fissures du lias, à Saint-Germain, à Lucenais
Terrain diluvien. Les minerais de fer reparaissent, comme
loti sait, à différents niveaux dans toute la série des terrains; on comprend donc que ceux qui se trouvent dans les terrains tertiaires ne doivent pas nécessairement être rapportés à un seul et même étage géologique. C'est ce que M. Jourdan (1) a. établi en étudiant les débris de vertébrés qui s'y trouvent. D'après lui, il existe jusqu'à cinq étages sidérolitiques à partir des terrains tertiaires. s° Le sidérolitique de la formation éocène supérieure ou épiocène, trouvé dans les fentes du portlanclien près de Soleure, et du terrain néoconaien de Mauremont (canton de Vaud). Ce terrain renferme: Paheotherium medium, curtum, minus, les carnassiers liyenodon et Cynodon , les Artiodactyles Cnotherium Dichobune, Hyracotheri um, Rhagotherium, le genre V espertilio, des Theridomys, Sciurus, etc. ; 2° Le sidérolitique du miocène proprement dit, étage inférieur: on y rapporte les argiles à minerai de fer, de la Grive-Saint-Alban (Isère), près Bourgoin, remplissant les roches de la grande oolite. M. Jourdan y a trouvé une faune très-nombreuse analogue à celle ,
de Sansans; composée de: Dinotherium levius, un quadrumane (Pithecus), 9 genres carnassiers (Ichneugale, Dinocyon, Lutra, Di-
M. Sc. Gras (1) s'est occupé de l'étude du terrain de transport dit quaternaire ou diluvien dans les pays on il s'est formé sur une grande échelle, notamment au pied des Alpes et dans la vallée du Rhin. Ses recherches l'ont conduit à distinguer dans ce terrain cinq époques qui sont caractérisées par des phénomènes spéciaux, et voici de quelle manière il les résume : 1° Le sol a été soulevé en masse sur de vastes étendues, en même temps que sa partie la plus superficielle a été brisée de diverses manières. Par l'effet de ces dislocations, les Alpes et les
montagnes adjacentes, alors peu élevées, ont acquis leur relief définitif. Après ces convulsions et pendant les temps de calme qui les ont suivies, les vallées, déjà ébauchées par les soulèvements,
ont été achevées par l'érosion : elles sont devenues nos vallées, sauf qu'alors elles étaient probablement plus étroites; elles étaient aussi plus profondes à leur embouchure, ce qui les rendait moyennement plus inclinées.
u 2° Ces vallées, après leur creusement, ont été comblées jusqu'à une certaine hauteur par un terrain d'atterrissement que nous nommons (illuvium inférieur ou des vallées. 3° Plus tard un autre terrain de transport s'est superposé au précédent. L'un et l'autre se distinguent aujourd'hui nettement,
plotherium, Mustela, Machrodus, Prionodus, Eelis), les genres An(1) Description géologique du département de Vaucluse, 220. - Bulletin de la Compl. rend , 181; 1009.
Société géologique (s. s.), XIV, XV, XVI.