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SOURCES THERMALES
DE BOU16BONNE-LES-BA1NS.
pense serait ainsi augmentée de 4.56o francs, et s'élèverait en tout à 7.56o francs. Dans le cas où l'expérience démontrerait que les tubes
pératures un peu différentes, comme dans les autres sondages; mais c'est surtout à la profondeur de 34m,1 5 (alti-
en bois résistent suffisamment, on pourrait en établir auxquels on donnerait un diamètre intérieur de 0',2o et
pendant la nuit du 13 au 14 janvier 186o. Dans la journée du 14 janvier, le débit a été d'abord de 10 litres en 5 secondes, correspondant à 172 mètres cubes par 24 heures ; un peu plus tard, il s'est réduit à 10 litres en io, ii et 12 secondes. La grande affluence de l'eau minérale par ce sondage n° 9 a fait diminuer un peu le produit des anciennes sources, comme l'indique le tableau suivant :
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un diamètre extérieur de. om,4o ; de manière à pouvoir les , sans être obligé de consolider les assembler à joints avec des viroles en cuivre. Ces tubes ne reviendraient pas à plus de 3o francs par mètre courant. Les frais du lbrage seraient un peu plus élevés, il est vrai, mais néanmoins le sondage complet ne coûterait certainement pas 5. 000 fr.
tude 221',2o) qu'elle est arrivée en grande abondance,
pour la profondeur présumée de 42 mètres. On pourrait faire en tubant un sondage l'expérience du bois de sapin dont Devaraigne annonce la bonne conservation. On devra désormais éviter l'emploi simultané du bois et d'un métal. Pendant l'automne de 1859 et au comSondage n° 9. mencement de l'hiver de 186o, le génie militaire a fait exécuter le sondage n° 9 situé en dehors de l'enceinte de l'hô-
pital militaire, sur la place des bains (voir Pl. II, fig. 8). Le trou, foré avec des outils de om,225 de diamètre, a été garni d'un colonne de tuyaux en bois de chêne, semblable à celle employée pour le sondage n° 8 décrit précédemment.
Quoique le forage ait été poussé jusqu'à la profondeur de 35m,46, où il est arrivé le 14 janvier 186o, le tubage effectué le 2 février suivant descend seulement à celle de 53m, o8 (altitude 222-0 4) La colonne des tubes définitifs a été mise en communication avec le puisard, au moyen de quatre tuyaux en plomb de om,o5 de diamètre intérieur, partant de l'altitude 252m, o 2
et aboutissant à celle de 252"',14, soit à om,28 au-dessus du radier, près de l'ancienne source n° 2. Ce sondage a présenté des circonstances exceptionnelles,
sous le triple rapport du débit de l'eau minérale, des gaz et de la température. L'eau minérale a afflué à différents niveaux et à des tem-
Débit des trop-pleins des anciennes sources. NOMBRE DE SECONDES NÉCESSAIRES
pour remplir un seau de 10 litres. DATES DES EXPÉRIENCES.
Puisard Civil.
1559 1860
13 octobre 12 janvier
1860 - 14 janvier
secondes. 20 33
Puisard militaire. secondes.
Sondage n° 1.
secondes.
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6
3/4
19
7
1/10
La réduction du débit du puisard civil et du sondage ns a persisté depuis cette époque. Nous ne mentionnons pas les variations de la FontaineChaude, attendu que cette source dont le récipient est peu profond, se trouve fortement et fréquemment influencée par
les circonstances atmosphériques qui font varier l'abondance de l'eau dans le terrain d'alluvion environnant. Le 17 janvier 186o il fallait 20 à 24 secondes pour oh tenir du sondage io litres ; du 20 au 22, il n'en fallait plus que 9, et le 27, seulement 8 1/2 ; le Si, il en fallait 20. Le 2 février, au moment du tubage, il en fallait 27 1/2. Le 6 février, après le tubage, on a obtenu momentanément
o litres en 1" 1/2, ce qui correspond par 24 heures à 576 mètres cubes s'écoulant à l'altitude de 255m,38; mais