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DE BOURBONNELESBAINS. SOURCES THERMALES
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attaché à l'hôpital militaire, a fait l'essai des gaz recueillis clans le sondage n° 9, sur la place des bains, et les a trouvés composés, pour soo parties en volume, ainsi qu'il suit, savoir: Acide carbonique. Oxygène.
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Tot 1
Bourbonne ont une origine commune. Devaraigne le déclare positivement dans son procès-verbal du 16 mars 1785. Il
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Eu 1857, nous avons essayé avec la potasse, les gaz sortant du sondage n° 6 alors ouvert dans la cour de service des bains civils, et nous y avons reconnu la présence de
l'acide carbonique, mais en faible quantité. Nous ferons d'ailleurs remarquer que la proportion des gaz restés dissous dans l'eau doit varier avec la température de celle-ci, au moment où elle se trouve libre dans les récipients, mais nous pensons que l'on doit toujours trouver une certaine quantité d'acide carbonique. MM. Bastien et Chevallier ont signalé dans le sédiment vaseux du puisard civil, une matière glaireuse qu'ils ont cru pouvoir assimiler à celle qui a été désignée sous le nom de glairine, ou de barégine, et dont l'existence a été constatée dans plusieurs eaux minérales. Cette matière que les anciens chimistes appelaient bitumineuse, a été considérée comme gélatineuse par M. Vauquelin, qui a donné ainsi qu'il suit l'analyse des boues minérales de Bourbonne grammes. Matières animales et végétales. Silice
Fer oxydé
Chaux.. .
.
..... .
avait été admise dès l'année 1831 par M. Ballard qui l'attribuait soit aux réactions chimiques, soit aux piles galvaniques souterraines favorisées par les eaux salines, l'un des meilleurs conducteurs. Depuis un grand nombre Proportion des sels dans l'eau.
d'années, on admet que toutes les sources' thermales de
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92
Azote
75
15,40 64,40
5,80 6,20
Magnésie
1,00
Alumine Perte Total
2,20 5,00 100,00
Le rapport de M. Cabrol indique en outre que l'électricité sur laquelle M. Becquerel venait d'appeler l'attention
annonce même qu'il a fait des expériences directes pour constater la proportion des eaux ordinaires qui se trouvent mélangées clans les trois sources alors employées, savoir : i° la Grande-Fontaine ou Fontaine-Chaude; 2° le bain Patrice, ou Hôpital militaire; 30 enfin le Grand-Bain, ou puisard civil, dont les températures étaient alors, respectivement, de 50°, 39° et 35° Réaumur, après la réfection du puisard civil. Malheureusement les nombres cités dans la copie que nous avons eue à notre disposition, sont certainement erronés. L'auteur suppose que la température de l'eau thermale pure est de 62° Réaumur, et il rapporte ce nombre comme étant le résultat de ses expériences ; mais cette indication est inadmissible, puisque, dès cette époque, la fontaine située sur la place publique portait déjà le nom de Fontaine-Chaude, quoique la température de son eau fût de 5o à 51 degrés Réaumur, suivant les variations de l'atmosphère ,comme Devaraigne l'indique lui-même. La supposition d'une température de 62 degrés Réaumur est en opposition avec tous les autres nombres cités à cette époque, et avec toutes les observations postérieures, y compris nos
travaux de sondage. Devaraigne commet d'ailleurs une autre erreur en supposant que les eaux ordinaires qui se mélangent souterrainement aux sources thermales, ont seulement une température de 3 degrés Réaumur. Cette température doit être d'au moins 9 degrés Réaumur (12 1/4 de-
grés centigrades), à raison du climat. En outre, même en admettant que la température de l'eau thermale pure fût de 62°, comme il l'annonce; on ne pourrait pas en conclure