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SOURCES THERMALES
DE BOURBONNE-LES-BAINS.
On ne connaît pas la tempéObservations générales. rature moyenne de l'eau minérale que les puisards fournissaient autrefois pendant les saisons thermales ; mais il est certain qu'elle a été notablement augmentée par l'eau pro-
venant des sondages, dont la chaleur est plus forte et plus régulière. Quoique l'on n'ait pas fait d'observations suivies, pendant l'année 1858 on sait pesitivement qu'à cette époque, il y avait déjà amélioration, puisque le puisard civil recevait les eaux du sondage n° 6 qui, postérieurement, a été rebouché; et que le puisard militaire recevait celles des sondages n" 7 et 8, au moins par infiltrations souterraines.
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été plus basse depuis l'année iSGo, c'est par suite de l'em-
ploi de l'eau du sondage n° 9, le plus froid de tous ceux qui existent. La petite augmentation observée en 1861, paraît
due à ce que l'eau sortant du sondage précité, avait une température un peu plus élevée, sans doute par suite de l'échauffement des masses souterraines. La forte diminution notée en 1862 est certainement due à la réduction du débit des sources.
Aux Bains civils, la température moyenne a augmenté d'année en année, parce que le Puisard a reçu par déverse-
ment les eaux du sondage n° 1 pendant un plus grand
Pendant les jaugeages des années 1859 à 1861, les moyennes des températures observées dans les diverses
nombre d'heures chaque jour ; parce que celles du sondage n° 10 exercent une influence considérable depuis le commencement de la saison thermale de 1862 ; et sans doute
sources ont été, savoir:
aussi par suite de l'affluence de plus en plus grande de
civiles.
militaires.
l'eau des sondages, par infiltrations souterraines, lorsqu'on déprime le niveau en épuisant dans ce récipient où se trouve l'aspirateur des pompes à vapeur.
degrés cont.
degrés cent.
DÉBIT DES SOURCES.
BOURGES
A,NÉES.
1859 18C0
1861 1862
47 49 51
58
55
48 49 44,5
Pendant ces opérations , on déprime le niveau le plus bas possible dans les puisards, afin d'obtenir le plus grand produit des sources; on attire donc les eaux vagues plus qu'en temps ordinaire, et conséquemment la température moyenne de ces opérations se trouve au-dessous de celle de la saison thermale. Néanmoins, pour ce qui concerne le Puisard militaire, on remarque que, en 1859, la température moyenne a été notablement supérieure à celle observée autrefois même pendant la suspension du service balnéaire. L'augmentation provenait des eaux du sondage n° 8 achevé au commencement de la saison thermale. Si la température moyenne a
Difficultés d'appréciation.
Lorsque des sources coulent
naturellement à un niveau constant, leur jaugeage se fait facilement ; mais lorsque leur niveau varie avec les circonstances d'un service balnéaire, et que leur épuisement doit être fait avec des machines les jaugeages présentent de grandes difficultés ; et les résultats des diverses époques ne sont d'ailleurs plus exactement comparables entre eux, parce que, dans les expériences Miciennes, il y a toujours quelques circonstances qui sont restées inconnues, et d'autres qu'on ne peut pas reproduire. Malheureusement, c'est le second cas qui se présente à Boni-bonne. En déprimant le ni-
veau dans les puisards des deux établissements, pour le service balnéaire ou pour les jaugeages, on augmente leur débit par la double raison que l'affluence est plus grande par les canaux souterrains, et que les eaux vagues du terTOME 111, 1863.
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