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SOURCES THERMALES
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garde-mines attaché aux bains civils (*), 11 résulte de ces descriptions que, après plusieurs des
M. Delaissement
,
secousses, le débit des trop ,pleins des diverses sources thermales a augmenté momentanément de 1/6 à 1/12 ; mais cette augmentation n'a pas eu lieu simultanément pour toutes les sources, et elle a été de peu de durée ("). Les observateurs ont fait remarquer que les vallées de Borne et cl'Apance occupent la partie moyenne du centre d' ébranlenaent, et que les communes de Bourbonne, de Villars-SaintMarcellin, Fresnes et Chatillon, placées dans ces vallées, sont celles qui ont éprouvé les secousses les plus sensibles, Ils pensent que l'existence des sources thermales a contribué aux phénomènes , à raison des vides souterrains résultant nécessairement des sels que les eaux amènent au. jour. A l'appui de leur opinion, ils citent divers effondrements qui auraient eu lieu à diverses époques, et même en 186 e, au; envions de Bourbonne. Nous ne contestons nullement ces faits : nous admettons que la faille qui suit les vallées de Borne et d'Apance a pu,
avoir une influence sur la direction de l'oscillation du sol ; que des vides souterrains se forment nécessairement par suite de l' entrainement des sels; que ces vides doivent ne pas se trouver à une grande profondeur aux environs de :Bourbonne , puisque les sources paraissent emprunter leurs sels aux argiles bariolées situées entre les formations bien caractérisées du grès bigarré et du.Muschelkalk ; mais n'ayant pas fait une étude de ces commotions et des effon-
drements tant anciens que nouveaux, dont on annonce l'existence, nous ne pouvons pas entrer dans des explications détaillées à cet égard. Nous ajouterons seulement (*) Extrait du livre-journal tenu par le garde-mines à.Bourbonne, présenté à l'Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, dans la séance du 12 novembre L 861. (**) Voir ci-après : trop-pleins des sources en 186' et 1862.
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DE ROURBONNE-LES-BA1NS.
signalés que, de semblables mouvements du sol n'étant pas abondans les autres localités où il existe des sources plus de sel que celles de Bourbonne , dantes et plus chargées qu'on puisse regarder la formation des nous ne croyons pas vides souterrains cbrnme étant la cause principale de ces mouvements.
Jaugeages de 1861. Les jaugeages officiels de 1861 ont
été faits du o au 13 du mois d'août.
Dans les deux établissements, les sources et les machines d'épuisement étaient les mêmes qu'en 186o. Les expériences ont duré soixante-seize heures sans interruption. A l'hôpital militaire, le niveau de l'eau dans le puisard a oscillé de o"',17 à o'n,LI.o au-dessus du radier près de la source n° 2 (altitudes 252m, o5 à 252m,26).
Aux bains civils, le puisard présentant une plus petite section, et le service balnéaire exigeant plus d'eau, on a dû faire subir au niveau des oscillations presque doubles; on l'a maintenu de Li.m,00 à 3m,55 en contre-bas de l'orifice du puisard (altitudes 2 5 1"',91 à 252m,38). Le niveau d'écoulement du sondage n° qu'en 186o (altitude 255",91).
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a été le même
Le procès-verbal de conférence dressé, sous la date du 15 septembre 1861, par M. Rémond, chef de bataillon du génie, et M. Debette, ingénieur des mines, qui ont dirigé les expériences, renferme le tableau suivant résumant les résultats :