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CHEMINS DE FER ANGLAIS.
Leeds, Birmingham, Volverhampton, Southampton, Pouvres, etc. 7° De ce rapprochement des points extrêmes, il suit, comme autre conséquence, la nécessité d'accélérer les vi. tesses moyennes. L'Anglais (nous parlons de l'Anglais homme d'affaires)i est continuellement en voyage sur les chemins de fer; n' étant
souvent qu'à une courte distance de la grande ville où se' traitent ses grands intérêts, il y va lui-même ; et c'est beaucoup pour lui de gagner une demi-heure, sur une course
de 100 milles, tandis qu'il ne nous importe guère quand
nous allons à Strasbourg ou à Nantes, d'arriver à, 3011 5 heures du matin, après avoir quitté Paris à 8 heures du soir. En outre, on sait que les négociants anglais ne da. meurent presque jamais à leur établissement; ils y viennent de 9 heures à io, s'en vont de 5 à 6 heures, après avoir fait, de leur temps le merveilleux emploi dont ils ont le secret,
et ils vont par le chemin de fer à leur domicile souvent très-éloigné; ce sont alors les minutes qu'ils veulent économiser dans le voyage. Pour les .marchandises, l'accélération de vitesse est eu core commandée par des circonstances locales trop souvent oubliées en France. Il est rare que les fabriques anglaises aient, auprès d'elles, leurs magasins de matières premières, telles que le coton, soit par crainte d'incendie, soit pour éviter d'ajouter à l'espace déjà occupé par l'usine propre. ment dite sur des terrains presque toujours d'un prix très. élevé. C'est donc dans les docks ou entrepôts des ports que sont les approvisionnements en réserve, et c'est là le secret de l'immensité de ces docks à Londres et à Liverpool; les fabriques de toute l'Angleterre y ont ces magasins que les filateurs de Rouen ou de Mulhouse ont près d'eux, parce qu'ils ont moins de confiance dans la célérité de nos transports. En Angleterre l'absence de magasins, souvent mêm( l'absence d'un hangar ou d'une cour de dépôt, oblige à re
CHEMINS DE FER ANGLAIS.
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le coton cevoir du dock dans le plus court délai possible Ainsi en est-il de les métiers de 800 broches. que dévorent de l'écoulement des produits fabriqués qui ne la houille et
font que passer en gare au chemin de fer, du camion au wagon, du wagon au camion d'arrivée, à l'aide de grues expéditives hydrauliques ou à vapeur auxquelles nous conarticle spécial. N'est-on pas en mesure d'exsacrerons un
pédier au loin ou de recevoir aussitôt les matières ou produits que transportera le railway ? Sur un simple avis, ce n'est pas à la gare proprement dite qu'ils vont : c'est dans l'entrepôt annexé à la gare qu'ils sont remisés, indéfiniment si l'on veut, et par conséquent, toutes les grandes gares anglaises ont toujours ces deux parties distinctes, la gare de service et l'entrepôt. 8° Un des points les plus caractéristiques de l'exploitation des railways anglais est qu'on s'applique à uniformiser, autant que possible, la vitesse des divers trains, qui se suivent parfois à moins de cinq minutes de distance. J'ai rencontré sur ce point des opinions unanimes, et il n'y aurait qu'une seule vitesse sans la nécessité des trains express. Il n'y a pas de petite vitesse proprement dite ; les
trains de marchandises font de 20 à 25 milles, soit 32 à 58 kilomètres ; telle est la marche des trains de voyageurs qui ne sont pas express. 11 est à peine besoin de dire que les grand trains d'Engerth sont inconnus en Angleterre. La charge de 35o tonnes (non compris tender et machine) m'a été indiquée comme maximum réglementaire des trains de marchandises par les meilleures autorités, et mes observations y ont toujours été conformes. A ceux qui ont prétendu qu'il n'y avait pas sur les railways anglais l'encombrement des nôtres, nous ne répondrons que par ce seul fait : à Doncaster, nous avons vu 11 voies de garage encombrées sur un demi-kilomètre de long par des trains de charbon prêts à être expédiés, et l'on ne fera croire à personne que dans la commerçante et